Kinshasa, 30 juin 2025 (ACP).- Les jeunes de l’association Dynamique « des Jeunes pour le Changement » (DYJEC ASBL), ont été appelés lundi à Kinshasa à l’occasion de la célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo(RDC), à s’engager pleinement dans la lutte de la reconstruction nationale, de transformation sociale et de développement durable par leur coordinateur national.
« J’appelle aujourd’hui, la Dynamique des Jeunes pour le Changement (DYJEC ASBL), à l’instar de toutes les forces vives du pays, à s’engager pleinement dans cette lutte de construction nationale, de transformation sociale et de développement durable », a déclaré le coordonnateur national de la Dyjec, Jonathan Mulumba Nkelenda.
«Nous vivons un moment crucial de notre histoire. Le peuple congolais manifeste de plus en plus un intérêt croissant pour un véritable changement mental, une condition indispensable à tout progrès. Le développement de notre pays ne viendra pas de l’extérieur. Il ne viendra ni d’un miracle, ni d’un étranger. Il viendra de nous, fils et filles du Congo, unis dans l’amour de la patrie », a-t-il ajouté.
Le coordonnateur national a souligné que c’est qui a longtemps failli à notre nation, ce n’est ni la pauvreté ni le manque de ressources. Notre division provient du tribalisme, du repli identitaire, de la haine entre Congolais : « lorsque tu cesseras de voir ton frère comme un Kasaïen, un Mongo, un Musulman, un Kimbanguiste, mais que tu commenceras à le voir simplement comme un frère Congolais, alors seulement nous deviendrons forts », a-t-il insisté.
« C’est un immense honneur et un profond plaisir pour moi le coordinateur de s’adresser à la jeunesse en ce jour mémorable, alors que notre pays, la République démocratique du Congo, célèbre les 65 ans de son accession à la souveraineté nationale. Cette célébration est le fruit d’un long et valeureux combat mené avec détermination par nos pères fondateurs depuis l’époque du Congo belge jusqu’à l’accession à l’indépendance en 1960. Comment ne pas rendre hommage à ces vaillants militants, véritables héros de notre histoire. Je pense notamment à Patrice Emery Lumumba, Pierre Mulele, Joseph Kasa-Vubu, Simon Kimbangu, Antoine Gizenga, Albert Kalonji, Cyrille Adoula, et à bien d’autres encore dont les noms résonnent comme les symboles de la dignité africaine ».
Il a souligné que la lutte de ces héros de l’histoire menée parfois au prix du sacrifice suprême, mérite notre reconnaissance éternelle. Ils ont ouvert la voie à un avenir libre et digne pour notre peuple. Et cette lutte ne s’est pas arrêtée là. Elle a traversé le fil du temps et a été magnifiquement poursuivie par d’autres grandes figures comme l’illustre Étienne Tshisekedi wa Mulumba, l’icône de la démocratie congolaise, l’immortel référentiel du patriotisme, dont l’héritage est aujourd’hui porté par son digne successeur, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a-t-il renchéri.
« En ce jour de commémoration de notre indépendance, disons non au tribalisme ! Disons non à la division ! Disons oui à l’unité nationale, au changement de mentalité, à l’éveil des consciences. Le sang qui coule dans tes veines est le même que celui de ton frère à côté de toi. Nos différences sont nos richesses, elles doivent devenir notre force. Car, ce pays est à nous. Il n’appartient ni aux étrangers, ni aux politiciens de passage. Il nous appartient, et c’est ensemble que nous devons écrire une nouvelle page de son histoire », a dit le coordonnateur national Jonathan Mulumba.
Et de poursuivre : « le sauveur du Congo ne viendra pas de l’extérieur. Le sauveur du Congo, c’est toi. Le sauveur du Congo, c’est moi. Le sauveur du Congo, c’est nous tous. Notre unité est notre force. Nos appartenances religieuses sont une richesse. Nos couleurs, nos langues, nos cultures doivent être des éléments d’unité, pas de conflit. Nous croyons à un avenir meilleur. L’héritage que nos pères nous ont légué, nous devons le préserver et le transmettre à nos enfants. C’est ensemble que nous réussirons ».
Il a en outre invité les jeunes à sortir des carcans ethniques, religieux ou politiques. Un frère catholique est un frère, un frère kimbanguiste est un frère, un frère du Congo central, du Kasaï, de l’Équateur ou du Katanga, c’est un frère parce qu’il est Congolais.
Ensemble, le Congo changera ! Ensemble, le Congo sera sauvé ! Ensemble, nous bâtirons la République de nos rêves. Car, quand on veut, on peut, a-t-il conclu. ACP/C.L.