Kinshasa, 01 août 2023 (ACP).- Un plaidoyer a été fait pour l’application des instruments juridiques ratifiés par la République démocratique du Congo (RDC) pour protéger les droits de la femme, par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) dont le communiqué est parvenu lundi à l’ACP.
« En vertu de sa mission de promotion et protection des droits de l’homme, la CNDH en appelle au gouvernement, aux autorités judiciaires et législatives ainsi qu’aux organisations de la société civile de travailler en synergie et de multiplier les efforts pour le respect et l’application des instruments juridiques nationaux et internationaux dûment ratifiés par la RDC, qui promeuvent et protègent les droits de la femme », a relevé son président Paul Nsapu Mukulu ,
Il a également fait savoir que la CNDH dans son communiqué n°011/CNDH/PRES/PNM/SCP-DFE/2023, signé par son président, la Journée internationale de la femme africaine, célébrée le 31 juillet de chaque année, a été aussi l’occasion pour la CNDH de rendre hommage à toutes les femmes de la RDC et spécialement à celles qui sont victimes des conflits armés dans l’Est du pays.
« Elle invite toutes les institutions de la République à accorder une attention particulière aux conditions de la femme en général, et de manière spécifique, à celle de la partie Est du pays, victimes de la guerre d’agression de la part des pays voisins, entrainant des violations graves, flagrants et systématiques de leurs droits fondamentaux », a- t-il souligné.
La Journée internationale de la femme africaine, note-t-on, est un rendez-vous mondial annuel qui permet de faire le point sur l’évolution des droits des femmes et de l’égalité des genres. Elle représente une occasion pour identifier de nouvelles perspectives, informer, sensibiliser et faire un plaidoyer pour renforcer des mesures prises par les gouvernements en faveur de l’autonomisation des femmes.
Femme politique et militante malienne, Aoua Keita, est à l’origine de cette journée, promulguée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) le 31 juillet 1962, avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974 lors du 1er Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes, qui s’était tenu au Sénégal afin de contribuer à l’amélioration des droits des femmes en Afrique.
ACP/KHM