Kinshasa, 13 octobre 2024 (ACP).- Plus de cinq cents (500) jeunes de 18 à 35 ans, sont attendus à Kinshasa en République démocratique du Congo, par l’Agence de développement du gouvernement fédéral belge (Enabel), pour une formation dans divers métiers, a-t-on appris samedi lors d’une cérémonie.
«Ce projet initié par l’Enabel vise à former (…) 90 plombiers sanitaires, 90 ajusteurs-soudeurs, 90 techniciens frigoristes ménagers, 70 techniciens en énergie photovoltaïque solaire, 75 techniciens en transformation et conservation des fruits et légumes, 50 techniciens fabriquant des pavés écologiques et 50 techniciens web», a déclaré David Kibila, sous-directeur de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP).
«Les jeunes bénéficiaires de ce projet dont l’âge varie entre 18 à 35 ans proviendront des organisations, des associations, des ONG, des orphelinats, de la division provinciale des affaires sociales, des conseils provinciaux des jeunes de six communes de Kisangani et autres associations de la province de la Tshopo», a-t-il ajouté.
Selon M Kabila, cette formation prévoit l’accompagnement de ces projets de création d’entreprises de développement par les jeunes sous l’encadrement de l’incubateur de l’INPP.
M Pierrot Loango, directeur provincial de l’INPP a plaidé pour la réduction des taxes au profit des jeunes qui créeront leurs entreprises à l’issue de ces différentes formations.
Didier Lomoyo Iteku, vice-gouverneur de cette province qui a lancé ce projet, a demandé aux jeunes qui suivront cette formation beaucoup plus d’engagements pour atteindre les objectifs poursuivis.
«Ce projet tire son origine de la situation socio-économique de la Tshopo (…), étudiée par les experts de l’Enabel qui ont abouti à la conclusion selon laquelle plus de 86% des jeunes cherchent activement de l’emploi. Et, 74% d’entre eux détiennent au minimum un diplôme universitaire d’enseignement technique ou classique», a-t-il fait savoir.
« Mais ces jeunes ont du mal à trouver ou à créer de l’emploi, raison pour laquelle Enabel a choisi l’INPP pour conduire ce projet durant trois (3) ans, pour un coût total de cent soixante mille (160 000) euros», a-t-il conclu.
ACP/C.L.