Kinshasa, 8 mai 2025 (ACP).- Un appel à contribution a été lancé mercredi pour un colloque international sur le Génocost, prévu du 29 au 31 juillet 2025 à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), par des institutions d’aide aux victimes des violences sexuelles, selon un communiqué parvenu jeudi à l’ACP.
« Un appel à contribution est lancé du 07 jusqu’au plus tard, le 31 mai 2025. Pour ce faire, les universitaires et chercheurs de tous les bords sont invités à faire parvenir leurs contributions à ces travaux pour se conformer aux exigences formulées dans l’argumentaire à télécharger sur https://www.fonarev.cd/opportunites/appels-a-contributions », a-t-on lu dans le communiqué du Fonds national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre l’humanité (Fonarev).
D’après la source, les axes du colloque sont, entre autres, la notion de Genocost, l’analyse et la mise en cohérence des travaux en sciences sociales et humaines dans les champs des violences extrêmes, ainsi que les discussions juridiques à travers des thèmes cités dans une brochure publiée pour la circonstance. Dans une approche pluridisciplinaire, ce colloque dont le thème est : « Reconnaissance Internationale des génocides commis sur le territoire de la République démocratique du Congo », entend explorer les causes des conflits, les mobiles des crimes et les souffrances des victimes, pour ouvrir la voie à une guérison collective où paix et justice se rejoignent, a indiqué la source.
Pendant trois jours, des discussions approfondies vont permettre d’explorer les dimensions juridiques, historiques et sociales des crimes commis, tout en encourageant le dialogue participatif. Ce colloque est organisé par la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux reformes (CIA-VAR) d’Appui aux reformes (CIA-VAR) et le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ( Fonarev), en collaboration avec l’Université de Kinshasa (Unikin), l’Université Protestante de Lubumbashi (UPL) et le Centre de recherche en sciences humaines (Cresh). ACP/