Kinshasa, 7 décembre 2022 (ACP). – Le renforcement du rôle des leaders religieux et politiques dans la promotion des familles pour une population et un développement durable à travers la justice du genre, a été au centre d’une table ronde organisée mercredi à Kinshasa à l’intention des hommes champions de l’église du Christ au Congo (ECC).
« Notre objectif dans ces assises, est de fortifier les leaders religieux et politiques à jouer leur rôle dans la promotion des familles et du développement durable de la population en améliorant la justice du genre car, les familles durables sont considérées comme l’une des clés de l’ouverture des potentialités pour le développement durable d’un pays », a déclaré en substance, la directrice du département des femmes et du genre à la conférence des églises de toute l’Afrique (CETA), la révérende Lydia Mwaniki.
Elle a fait savoir à cet effet, que la préoccupation majeure de la CETA dans son agenda 2063, est de connaitre la qualité de vie des populations africaines en général, et en particulier celles de la RDC, afin de conscientiser les décideurs à jouer chacun, son rôle pour un développement harmonieux. A sujet, la révérende Mwaniki a invité les participants à répondre lors des travaux en groupe, à plusieurs interrogations entre autres : Quelle est le rôle des leaders religieux dans le développement des familles durables ? Quel est le rôle du gouvernement dans la production d’une jeunesse travailleuse ? Est-ce que les enfants ont accès à une éducation de qualité ? Est-ce que les ménages jouissent réellement de la vie ?
« La bible dit dans 1 Timothée 5 :8 que chapitre 5, verset 8 que celui qui ne prend pas soin de sa famille est pire qu’un incrédule. Dans le livre de Jean 10 : 10, les écritures soutiennent que Jésus est venu dans ce monde pour que son peuple ait la vie en abondance », a-t-elle souligné.
De son coté, le Pr David Mayele, également homme genre de l’ECC, a invité les parties prenantes à travailler sur des familles afin qu’elles deviennent porteuses du développement harmonieux. Cela, a-t-il poursuivi, ne peut se faire que dans le respect de la justice du genre c’est-à-dire, en donnant des conditions nécessaires pour que l’homme et la femme s’épanouissent.
« Ce colloque était important pour rappeler quelques pistes de solution aux parties prenantes afin de bâtir un pays où tout homme va s’épanouir », a-t-il ajouté.
Organisée par l’ECC en collaboration avec la CETA, cette table ronde va se clôturer le jeudi 08 décembre de l’année en cours.
ACP/KHM/CDN