« Rien sans les femmes », organise une table ronde sur la lutte contre les normes culturelles qui défavorisent la femme dans le Haut-Katanga

Lubumbashi, 09 décembre 2021 (ACP).- Rien sans les femmes », mouvement regroupant plusieurs associations des femmes dans le Haut-Katanga, a organisé jeudi dans la salle VIP du bâtiment du 30 juin à Lubumbashi, avec la participation de quelques députés provinciaux une table ronde sur la lutte contre les normes culturelles rétrogrades c’est-à-dire contre tout ce qui défavorise la femme et freine son épanouissement.

A l’issue de ces assises, le point focal de ce mouvement dans le Haut-Katanga, Mme Dorcas Tshika, a déclaré que « Rien sans les femmes », est en train d’exécuter le projet « Tufaulu pamoja » qui signifie « Réussir ensemble » qui nécessite l’accompagnement de l’organe délibérant.

Elle a souligné l’importance de se mettre ensemble avec les élus provinciaux afin d’élaborer une feuille de route reprenant les facteurs culturels qui posent un obstacle par rapport à la participation politique de la femme dans les postes de prise de décisions.

Mme Tshika a indiqué que des enquêtes menées dernièrement dans les milieux ruraux de la province révèlent qu’il y a de pesanteurs qui ne favorisent pas les femmes à accéder facilement à la gestion de la chose publique.

Elle a envisagé la nécessité de mener une autre enquête de terrain pour approfondir cette question et échanger avec les chefs coutumiers pour que la femme soit valablement représentée dans plusieurs instances de la vie politique.

Pour sa part, le député Dieudonné Pablo Ngwej, porte-parole de ses collègues qui ont participé à cette table-ronde, a fait mention de la proposition faite par le mouvement « Rien sans les femmes » d’un édit pour lutter contre les habitudes et coutumes rétrogrades quant à l’évolution de la femme dans la province.

Il a salué les échanges fructueux qui ont marqué cette table ronde avant d’émettre le vœu de voir la prise en compte de toutes les préoccupations soulevées.

La chargée du plaidoyer du mouvement « Rien sans les femmes », Me Sylvie Nkolomoni a, quant à elle, déclaré que la tâche de la vulgarisation, incombe à l’Etat qui doit veiller sur l’applicabilité des lois et le changement de mentalité.

ACP/Zng/MNI/SGB/TKM/MMC

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