Kinshasa, 30 janvier 2023 ACP).- La scolarisation de la jeune fille est un gage pour son indépendance sur le plan socioculturel en général, car elle aide cette dernière à échapper à l’imposition des coutumes rétrogrades auxquelles certains parents les soumettent.
« La scolarisation de la jeune fille est un gage pour son indépendance sur le plan socioculturel, car elle épargne celle-ci aux stéréotypes qui bloque son épanouissement et permet celle-ci à échapper à l’imposition des coutumes rétrogrades auxquelles certains parents les soumettent », a déclaré lundi, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, la promotrice de l’école primaire « Dieu en action », Bernadette Musuwa, lors d’un entretien avec l’ACP.
Mme Musuwa a, en outre, souligné que « Les pratiques socioculturelles constituent, à coup sûr, des obstacles à l’inscription et au maintien des filles à l’école, tandis que celles scolarisées échappent à cette pratique dans les familles, et autres communautés qui remettent ainsi en cause un certain nombre de valeurs et comportement auxquels les stéréotypes socioculturels les confinent ».
Pour elle, la majorité des filles exclues de la scolarisation devrait être orienté vers l’éducation non formelle afin qu’elles apprennent à lire et à écrire, grâce à l’alphabétisation.
Cette éducation spécifique devrait indubitablement avoir des retombées positives sur l’amélioration de son propre statut, de sa condition de vie en général et de son autonomie en vue d’éradiquer la pauvreté et contribue au développement de son pays, en particulier.
Bernadette Musuwa a affirmé que dans bon nombre des familles, les garçons sont privilégiés au détriment des filles à cause des stéréotypes qui font croire que les filles sont faites pour la maternité et la cuisine.
Et pourtant le cerveau n’a pas de sexe, alors que les filles ont toutes les potentialités de faire ce que font les hommes car la plupart des femmes du pays et dans le monde occupent de hautes fonctions et c’est de cette façon que les femmes gagneront la parité, car elle ne se donne pas comme du gâteau sur un plateau mais elle se mérite par le travail et les responsabilités assumées, a-t-elle soutenu. ACP/ODM