Bukavu, 13 décembre 2022 (ACP).- Un dialogue à l’intention des magistrats civils et militaires ainsi que la société civile afin d’aplanir les divergences et améliorer le service judiciaire rendu aux justiciables dans le respect et la protection des droits de l’homme, a tété ouvert lundi à Bukavu dans le Sud-Kivu.
«Dans l’Est de la RDC, il y a beaucoup de conflits armés qui engendrent nombreuses victimes. Quelquefois, lorsque ces exactions sont commises, on ne sait pas atteindre les auteurs. Ces auteurs restent impunis, parfois ils changent de milieux. C’est tous ces défis-là autour desquels nous dévons réfléchir pour voir à la longue qu’est-ce qu’on doit faire », a déclaré le président à la cour d’appel du Sud-Kivu, Antoine Kanku Kingombe.
Ce dialogue initié par la cour d’appel de la province avec l’appui du Bureau conjoint des Nations-unies aux droits de l’homme (BCNDH) de la MONUSCO, entre juges est considéré par les organisateurs comme un espace de débats juridiques pour aussi renforcer la protection des droits de l’homme.
« C’est un cadre de débats et d’échanges pour tous les acteurs de la scène juridique de la province, parce que nous avons constaté que la justice a beaucoup été décriée par la population. C’est pourquoi nous avons mis ce cadre en place pour que nous puissions nous regarder en face et nous dire des vérités sur ce qui va et ne va pas », a poursuivi le président de la cour d’appel du Sud-Kivu
Cette activité de deux jours, organisée par la cour d’appel de la province du Sud-Kivu, avec l’appui du BCNUDH, va s’étendre sur l’ensemble de la RDC, souligne-t-on. ACP/Kayu/MNI/Thd