Tshopo : des avortements clandestins non sécurisés, deuxième cause de mortalité maternelle en RDC

Kisangani, 07  juin 2022(ACP).- Les journalistes et l’officier de police judiciaire de la ville de Kisangani ont été alertés sur les dangers des avortements clandestins et non sécurisés en RDC, au cours d’une série d’ateliers organisés en ce début de mois de juin par l’ONG Mary stops International.

Pour Dieu- Merci Massay, responsable de la plaidoyerie et communication pour le changement social au sein de cette organisation, les avortements clandestins et non sécurisés constituent la deuxième cause de mortalité maternelle en RDC avec 17 %, occasion pour lui d’encourager l’accès des femmes congolaises aux services médicalisés des avortements.

Il a en outre souligné que l’accès des services de santé sexuelle et reproductive est un droit pour tout le monde selon les prescrits du protocole de Maputo, lequel protocole, en son article 14 alinéa 2/C, protège les droits de reproductif des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste, et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou pour la vie de la mère au fœtus.

Cependant par ignorance, beaucoup de femmes continuent à avorter clandestinement en recourant aux personnes et ou/ en où utilisent des méthodes non recommandées.

Face à cette situation il a invité des journalistes à vulgariser ce texte afin de sauver de nombreuses vies.

ACP/ZNG/ODM/Thd/MNI/NMM/MOP/CDN

Fil d'actualités

Sur le même sujet