Kisangani, 14 août 2023 (ACP).- Deux rapports des projets en faveur les femmes vivant avec handicap et la masculinité positive réalisés par les ONG « Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) » et Action pour la défense des droits des vulnérables (ADDV) » ont été présentés à Kisangani, en RDC.
« Notre projet intitulé ’’Lutte pour la masculinité positive au village Badiakoko », avait pour objectif de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes ainsi que les jeunes filles et garçons », a fait savoir lundi, la coordonnatrice de l’UCOFEM, Maguy Libebele, avant de souligner que « nous avons déjà formé quinze leaders locaux qui ont sensibilisé de porte à porte quatre mille treize personnes, tandis que l’on en avait prévu neuf cent. En plus, six émissions étaient produites, huit articles étaient publiés dans les médias en ligne et trois à la presse écrite, dont l’Agence congolaise de Presse (ACP)».
et la ’’Lutte pour la masculinité positive au village Badiakoko », avait pour objectif de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes ainsi que les jeunes filles et garçons », a fait savoir lundi, la coordonnatrice de l’UCOFEM, Maguy Libebele, avant de souligner que « nous avons déjà formé quinze leaders locaux qui ont sensibilisé de porte à porte quatre mille treize personnes, tandis que l’on en avait prévu neuf cent. En plus, six émissions étaient produites, huit articles étaient publiés dans les médias en ligne et trois à la presse écrite, dont l’Agence congolaise de Presse (ACP)».
Intervenant sur son projet intitulé : « la réinsertion socio-économique des femmes vivant avec handicap à Kisangani », la coordinatrice de l’ADDV, Me Rachel Ngoy, l’a d’abord contextualisé avant d’indiquer qu’« en République démocratique du Congo, les femmes vivant avec handicap vivent dans des conditions difficiles. Elles subissent diverses discriminations et n’ont pas des ressources financières autonomes. Nous avons fait un constat à Kisangani, qu’aucun salon de coiffure n’est tenu par une femme vivant avec handicap ».
Pour Mme Libebele, les us et coutumes rétrogrades et le manque de l’électricité font partie des difficultés rencontrées par sa structure lors de la réalisation de ce projet.
Selon Rachel Ngoy, l’objectif du projet étant de rendre autonome financièrement ces femmes, c’est pourquoi vingt femmes vivant avec handicap ont été formées, notamment sur la gestion de microfinance et épargne, la coiffure, l’esthétique et la décoration, avant de faire savoir que les résultats qualifiés par elle des exploits sont palpables.
« Ces femmes ont ouvert des comptes bancaires, elles vont inaugurer bientôt un salon de coiffure où elles travailleront en rotation », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, l’officier chargé de renforcement organisationnel au centre carter a félicité l’ADDV et l’UCOFEM pour la concrétisation des objectifs poursuivis chacun dans son projet, dont les résultats obtenus ne sont pas à démontrer.
Le chef de division provinciale du genre, familles et enfants, Elizabeth Isikisiki s’est dite flattée par les résultats obtenus dans un temps record, surtout avec l’implication directe de la communauté qui pose souvent des petits soucis, dans la plupart des cas, avant d’encourager ces Associations de continuer avec cet élan, car l’impact doit être grand à Tshopo.
Il sied de noter que les travaux réalisés par les l’ONG Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) et Action pour la défense des droits des vulnérables (ADDV) dans la province de la Tshopo, ont été financés par le centre carter. ACP/