Kisangani 20 mars 2020 (ACP).-Mme Elisabeth Isiki Isiki, chef de division provinciale du Genre , famille et enfant de la Tshopo, a , au nom de la ministre provinciale en charge de ce secteur, demandé aux femmes des entreprises publiques et privées de Kisangani de garder l’élan d’émancipation déjà entamé pour contribuer avec efficacité au développement durable de la province, à la clôture jeudi dernier du séminaire programme sur le leadership féminin organisé dans cette ville par le Groupe de travail pour la décentralisation et les élections (GTDE) avec l’appui financier de la fondation HANNS SEIDEL sous le thème « le plafond de verre dans les entreprises publiques , un obstacle pour un monde égalitaire ».
«Il n’y a pas de complexe de supériorité ni d’infériorité », a souligné Mme Elisabeth Isiki Isiki en sa qualité de chef de division provinciale du Genre, famille et enfant de la Tshopo, avant de dire que toute femme est prise en compte. A elle d’ajouter que tout ce qu’elle peut faire, sera intégré dans les activités des femmes de la province de la Tshopo».
Mme Isiki Isiki a également fait observer que ce que la femme fait aujourd’hui est en l’honneur des toutes les femmes de la Tshopo.
Abordée par la presse à la clôture de ce séminaire, Mme Salumu s’est dite satisfaite non seulement de la participation des femmes tout au long des deux jours d’activités mais aussi du résultat fourni par les participantes en termes de feuille de route. « Ça nous a permis de constater que les femmes sont vraiment engagées afin de bouger les choses dans leurs entreprises respectives, a-t-elle précisé, saluant leur engagement à briser ce plafond de verre, cet obstacle et ces difficultés visibles qui s’érigent pour l’émergence des femmes au sein de leurs institutions ».
Cette feuille de route , a-t-elle expliqué , constitue en fait les activités de ces femmes qui, au sortir de ce séminaire, vont commencer à effectuer et à caractériser la mise en œuvre de quatre (4) piliers de la résolution 1325 du plan de mise en œuvre de ces résolution, deuxième volet qui porte sur la participation, le relèvement, la prévention et la protection des droits femmes .
Par ailleurs, Mme Salumu a laissé entendre que les points focaux qui sont installés dans les institutions veilleront à la discrimination faite à l’égard de la femme et aussi aux violences basées sur le genre ainsi que tout abus pratiqué à l’encontre de la personne humaine.
A l’en croire, ces abus permettront de se situer et voir ce que l’on peut faire en vue d’atteindre l’objectif qui est le monde égalitaire. » Si les femmes ne dénoncent pas, si elles ne revendiquent pas, cela constitue déjà un plafond qui empêche l’émergence des femmes « , a-t-elle fait remarquer..
A noter qu’au premier jour de cette activité, la ministre provinciale du Genre, Albertine Likoke et la cheffe de division provinciale, ont articulé leurs exposés sur la vision du gouvernement provincial sur l’historique et la mise en œuvre de la résolution 1325 ainsi que le contexte de l’installation des points focaux genre. Au deuxième jour par contre, Mme Charlie Andiru PF FFC et Mme Claudine Bela ( PF rien sans les femmes ) se sont focalisés sur la participation et le relèvement dans la RSC 1325 .
Ce séminaire programme a pour objectif général de continuer à améliorer les connaissances des femmes sur la portée de la résolution 1325 liée aux droits socioprofessionnels des femmes dans les entreprises publiques, rappelle-t-on. ACP/CL/KJI