Kinshasa, 21 juillet 2022 (ACP). – Le président de l’Association des personnes vivant avec handicap International (APVHI), Hervé Ndaywel Bwamanda, s’est insurgé jeudi, au cours d’un entretien avec l’ACP, contre la marginalisation des personnes vivant avec handicap alors qu’elles peuvent apporter leur contribution à l’émergence de la société malgré leur handicap.
A cette occasion, il a fait savoir que vivre avec handicap n’est pas une punition en soi, moins encore une malédiction, mais il faut que ces personnes apprennent à s’accepter, à être encadrées afin de participer au développement de la nation.
C’est dans le souci de mettre fin à toute sorte de marginalisation dont sont victimes ces vulnérables, qu’il a mis sur pied sa structure qui a pour ambition d’opérer un changement radical dans la façon de protéger les droits à la vie, à la dignité, et à l’accès aux besoins sociaux de base.
A cet effet, il a recommandé des formations à l’entreprenariat et à la mise en place d’un réseau national et international d’échanges entre les personnes vivant avec handicap (PVH) en vue de remédier aux indifférences. D’où, l’organisation des ateliers et forums sur des questions liées à la promotion des droits sociaux et économiques des PVH, des campagnes de sensibilisation de proximité sur les mesures préventives contre la propagation de la pandémie à » Covid-19 « , sur les droits et obligations en tant que personne humaine.
« Créée en 2015 à Kinshasa sous le nom de » APVH », cette structure est devenue internationale au mois de mai dernier après l’obtention de l’acte juridique au ministère de la justice. Elle se retrouve dans quelques pays d’Afrique », a-t-il conclu. ACP/RNL/NKV