Un avocat parle de la violence à l’égard des femmes

Kinshasa, 02 décembre 2021 (ACP).- Les violences à l’égard des femmes et des filles sont légion et constituent  l’une des violations  des droits fondamentaux de la personne humaine dans le monde, indique Me Basile Makengo, avocat au barreau de Kinshasa/Matete,  au cours d’un entretien jeudi avec l’ACP tenu dans le cadre des 16 jours d’activisme des violences faites à la gent féminine.

Pour Me Makengo qui a estimé qu’au moins une femme sur trois en serait victime dans sa vie, ce type de violences ne connaissent pas de frontières et sont notamment économiques, sociales et physiques.

Ces actes ignobles ont des répercussions sur le comportement des victimes, ainsi que sur leur la santé sexuelle et reproductive dans ce sens qu’ils peuvent entrainer des grossesses forcées et non désirées, a-t-il déploré, avant d’énumérer d’autres conséquences néfastes telles que des infections sexuellement transmissibles et des avortements clandestins.

S’agissant des violences au sein des couples, le juriste a noté qu’il s’agit souvent d’un rapport de force et de domination de l’homme sur son partenaire de sexe opposé qu’est la femme.

ACP/ZNG/NKV/MNI/SGB/TKM/MMC/KAF

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