Kinshasa, 16 juin 2022(ACP).- Un collectif des structures de défense des droits des femmes, notamment la Dynamique des femmes pour le changement (Dynafec), la Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance (Dyfegou) et Rien sans les femmes (RSL), a salué, lors d’un point de presse tenu jeudi dans la commune de Gombe, les améliorations apportées à l’article 13 de la loi électorale.
Pour ce collectif, ces améliorations sont le résultat de différents plaidoyers menés par les femmes dans le processus de la mise en œuvre de la dimension genre, particulièrement l’aspect lié à la parité. Il a saisi l’occasion pour solliciter du Président de la République qui va, in fine, promulguer la loi, au terme du travail d’harmonisation par les deux chambres du parlement, qu’il insiste sur cette avancée.
En rappel, la chambre haute du parlement avait examiné en seconde lecture la loi électorale, après les amendements apportés par l’Assemblée Nationale.
Dans sa plénière du 13 juin dernier, une nouvelle option avait été levée sur proposition de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) accordant d’office un siège à la femme, dans les circonscriptions à plus de trois sièges
Concrètement, la Commission PAJ a proposé un article 13 bis stipulant :« Dans une circonscription à plus de trois sièges il est attribué d’office à la femme ayant obtenu le plus grand nombre de voix si aucune d’elle ne vient en ordre utile pour être proclamée élue ». Cette proposition a été débattue sur place.
Pour sa part, l’Assemblée nationale avait adopté dans la reformulation de l’alinéa 3 de la Loi électorale « La liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription, est exemptée du paiement de la caution ».
Adopté en des termes différents avec la chambre basse, la loi électorale a été soumise à la commission paritaire afin d’aplanir les divergences entre les deux chambres du parlement avant sa promulgation.
ACP/ZNG/RNL/NIG/TKM/MNI/MOP/HBB