Kinshasa, 09 Juillet 2021 (ACP).- Les organisations féminines de la société civile ont déposé jeudi auprès du premier ministre et Chef du gouvernement, Jean –Michel Sama Lukonde, un mémorandum afin de soutenir la remise et reprise à la direction du Cadastre minier (CAMI).
Ces organisations ont indiqué que le CAMI figure parmi les cinq établissements du secteur minier dans lesquels le Chef de l’Etat avait nommé́ de nouveaux responsables en date du 27 décembre 2018, et la seule institution où la remise et reprise n’a jamais eu lieu jusqu’à ce jour. Cette approche dans un secteur vital pour la nation congolaise à l’encontre d’une femme qui fait la fierté́ de l’Etat congolais par son savoir-faire, est en contradiction avec la vision du Chef de l’Etat qui consiste, à faire participer des femmes compétentes à la gestion de la chose publique », ont soutenu ces membres de la société civile, brandissant l’ordonnance présidentielle n°18/138 du 27 décembre 2018 publiée au journal officiel ayant nommé Mme Chantal Bashizi Lembo au titre de directeur Général du CAMI.
Pour ces actrices sociales, les différents reports de la remise-reprise pourtant instruite par la ministre des mines constituent des manœuvres dilatoires tendant à empêcher Mme Chantal Bashizi à mettre en œuvre officiellement, les modifications qu’elle a intégrées dans le Code Minier révisé en tant que Vice-président de la Commission gouvernementale chargée de la révision du Code minier. Parmi les organisations signataires du mémorandum, figurent notamment Femmes solidaires, (FESO), Réseau pour le développement intégral du Congo (REDIC), Solidarité de femme sur le fleuve Congo (SOFFLECO), Hope mama africa (HMA), Oisillons groupe – le monde par le féminin.
ACP/Fng/nig