Une avocate considère l’inégalité entre les hommes et les femmes comme un obstacle au développement  

Kinshasa, 22 décembre 2021 (ACP).- L’inégalité entre les hommes et les femmes est un des principaux obstacles à la croissance économique,  à la réduction de la pauvreté et  au développement durable d’un pays, a indiqué mercredi  Me Alida Matondo avocate au barreau de Kinshasa/ Matete,  au cours d’un entretien avec l’ACP.

Mme Matondo qui a reconnu que les femmes ont la chance de faire de bonnes études comme leurs collègues hommes, a déploré que les employeurs préfèrent mieux engager les hommes que les femmes pour éviter de se butter plus tard aux problèmes liés aux congés de maternité ainsi qu’à l’arrêt du travail ou à un travail à temps partiel pour se consacrer à la vie familiale.

Cette avocate a mis l’accent sur le fait que la pauvreté qui reste intimement associée au sexe dans la mesure où les lois et les normes sociales désavantagent souvent les femmes et les filles entravant leur accès notamment aux ressources financières et aux positions décisionnelles, illustrant ce cas par des études internationales selon lesquelles environ 70% des personnes qui vivant dans une grande pauvreté sont des femmes.

Cette réalité contraste avec ce que représente la gent féminine, soit un peu plus de la moitié de la population accomplissant près de deux tiers de travail sur notre planète souvent dans des conditions précaires et dans des secteurs peu productifs dépourvus de sécurité sociale, a-t-elle regretté, soulignant que de différentes formes de violences basées sur le genre, des discriminations et d’autres exclusions sexo-spécifiques aggravent la condition féminine.

Cette juriste a, en outre, plaidé pour la représentativité égalitaire des femmes et des hommes dans tous les secteurs de la vie en vue de garantir l’équilibre et l’harmonie dans la société.

ACP/ODM/KJI/KMT/

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