Goma, 26 novembre 2020 (ACP).- L’ONG Femmes juristes pour les droits de la femme et de l’enfant (FJDF) a lancé, en compagnie des autres organisations rassemblant les femmes, la campagne dénommée 16 jours d’activisme afin de faire entendre la voix de la femme au plus haut niveau de prise des décisions pour mettre fin aux violences faites aux femmes et surtout éveiller les consciences des humains sur la situation alarmante que traversent les femmes.
La campagne a été lancée par une marche pacifique qui a rassemblé des milliers de femmes venues des associations féminines, notamment Femmes engagées pour la promotion de la santé intégrale (FEPSI), l’Académie nationale paysanne au Congo (ANPC), Wamama Furu, Genre et famille et tant d’autres.
La marche est partie du rondpoint Takenga, à la mairie de Butembo, où un mémo a été remis au maire de ville, Sylvain Mbusa Kanyamanda.
Dans ce mémo, dont copie est parvenue à ACP, le service urbain de genre présente un tableau alarmant de 400 cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre dont la femme a été victime au cours de douze derniers mois en ville commerçante de Butembo.
Le thème international qui a été retenu pour les 16 jours lancés ce jour est celui d’oranger le monde, de prévenir, de collecter, oranger le monde parce qu’il faut lui donner de la saveur, renforcer les actions visant à redonner à la femme de l’espoir, l’amener à prendre le devant elle-même face à la situation qu’elle traverse, a expliqué
Mme Caty Katungu Furaha, présidente de FJDF.
Selon Me Caty Furaha, il faut dire stop aux violences faites aux femmes tout en plaidant en faveur des soutiens, de l’accompagnement et des financements que doivent bénéficier les actions des femmes afin que la question de la femme soit discutée sur toutes les tables de discussion du monde; de la plus petite cellule au plus niveau de prise de décision.
En fin, il faut noter que toutes les femmes réunies au cours de la marche ont exigé la tolérance zéro aux abus et exploitations sexuelles.
ACP/ZNG/Awa