Une femme politique critique le thème du mois de mars choisi par le  gouvernement

Kinshasa, 30 mars 2023 (ACP).-  Une femme politique de la République démocratique du Congo a critiqué jeudi le thème du mois de mars choisi par le gouvernement congolais qui n’est pas adapté à la réalité de la femme congolaise,  au cours d’un entretien avec l’ACP.

« Vu ce qui se passe dans la partie Est du territoire national depuis deux décennies, où, nos mamans enterrées vivantes, les autres violées nuit et jour, l’insécurité dans plusieurs autres coins du pays, particulièrement au Kwamouth. Nous recommandons aux autorités gouvernementales surtout celles du ministère de tutelle de bien choisir des thèmes qui reflètent réellement les problèmes qui font gémir la femme congolaise et qui nécessitent des solutions durables », a déclaré la candidate à l’élection présidentielle de 2018 et présidente du parti politique centriste appelé ‘’Alliance des élites pour un Congo nouveau  (AECN)’’, Marie-José Ifoku.

« Je dédie donc ce mois de mars à toutes celles qui souffrent à l’intérieur d’elles mêmes sans assistance, ni soutien à leur faveur au sens propre du mot », a-t-elle ajouté.

Elle a fait savoir que le parti politique centriste AECN, qui a pour mission, l’éveil des consciences des Congolais tous Azimuts afin que chaque élite sache qu’elle constitue une force pour reconstruire ensemble un Congo nouveau.

Sa vie et son destin

La présidente du parti politique centriste appelé ‘’Alliance des élites pour un Congo nouveau (AECN)’’, Marie-José Ifoku fût commissaire spéciale adjointe de la province de la Tshuapa, issue du démembrement de la grande province de l’Équateur avant d’y exercer les fonctions de vice- gouverneure et par la suite gouverneure jusqu’aux élections.

Née le 6 février 1965 à Kinshasa, Marie-José Ifoku est quatrième d’une fratrie de neuf enfants de Thomas Ifoku Ntange Betoko, diplomate en Algérie et de la défunte Marie Josée Betuwa Oseka. Mariée et mère d’une famille recomposée de huit enfants et grand-mère de trois petits-enfants.

À travers sa formation politique, cette originaire par sa filiation de la province de la Tshuapa, du territoire de Boende secteur de Djerba, compte également restaurer l’autorité de l’État sous toutes ses formes afin d’en découler la paix, la fin des inégalités basées sur le genre, la promotion de la dignité humaine notamment celle de la femme et de la jeune fille.

« Nous sommes de coeur avec la femme congolaise victime des affres de la guerre dans l’Est du pays. Ce mois de mars est une occasion pour nous de hausser nos voix le plus haut possible pour le rétablissement d’une paix durable, car depuis la troisième République jusqu’aujourd’hui, c’est la femme et les enfants qui en pâtissent toujours », a-t-elle signalé.

Elle est fondatrice de l’association Bomoko qui milite pour le développement des communautés. En dehors de ses activités politiques et sociales, elle se consacre à la prédication dans son église.

Marie-José Ifoku a passé une partie de son enfance entre la Hollande et la Belgique, avant de terminer ses études secondaires au Lycée Kabambare de Kinshasa.

Elle poursuivra ensuite en France des études universitaires en ‘’pouvoir administration et échange’’ à Paris, plus tard, à l’université du Québec au Canada à Hull, où elle travaillait comme agent immobilière et ensuite chez un concessionnaire automobile Ford.

Elle revient pour s’installer en République démocratique du Congo en 2004, où, elle est directrice commerciale de la société Tractafric et ATC, et assure aussi la direction générale de Congo Motors.  ACP/ KHM/ODM

Fil d'actualités

Sur le même sujet