Affaire 46 militaires ivoiriens : le président togolais en médiation à Bamako

Kinshasa, 04 janvier2023 (ACP).-Le président togolais, Faure Gnassingbé effectue depuis mercredi  à Bamako,une mission de médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être « des mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet, ont rapporté mercredi les médias internationaux, citant un responsable diplomatique et une source aéroportuaire. « Le président togolais, Faure Gnassingbé, chargé d’apaiser les tensions dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être « des mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet, est arrivé mercredi 4 janvier à Bamako », ont indiqué les sources.

« Le président Faure vient d’arriver à Bamako pour une visite de quelques heures. Il a été accueilli par le président Assimi Goïta », a déclaré le conseiller diplomatique au ministère malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Cissé. « Les deux chefs d’État, après un premier tête-à-tête à l’aéroport, ont pris la route de Koulouba [où se trouve le siège de la présidence malienne], pour deux séances de travail, dont une à huis clos entre les deux présidents », a-t-il poursuivi.

Ultimatum

« Le président togolais vient d’arriver à Bamako. Il a été accueilli par le président de la transition », a également assuré à l’AFP une source aéroportuaire. La visite du chef de l’État togolais a aussi été confirmée  par deux responsables officiels. Aucune autre information n’a été donnée sur leur agenda et les raisons de cette visite.

Les 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être des « mercenaires » détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés le 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle, avant l’expiration de l’ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d’État ouest-africains à la junte malienne pour les libérer.

Ils ont été déclarés coupables « d’attentat et complot contre le gouvernement », « atteinte à la sûreté extérieure de l’État », « détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur », à l’issue d’un procès de deux jours à Bamako.

 Dans son discours du Nouvel an, le président ivoirien Alassane Ouattara a promis que les soldats incarcérés regagneraient « bientôt le sol ivoirien ». ACP/CL

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