Kinshasa, 09 août 2021 (ACP).- Au lendemain de tirs de roquette contre des zones tenue par Israël dans les fermes de Chebaa revendiquées par le Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a assuré samedi 7 août que son parti ne veut pas une guerre totale avec l’État hébreu, ont rapporté dimanche les médias internationaux.
Les sources précisent que le chef du Hezbollah plaidé dans son discours, samedi, pour le maintien du statu quo à la frontière libano-israélienne. C’est ce qu’il avait annoncé il y a quelques jours pour commémorer la guerre de 2006 contre Israël. Les observateurs soulignent que cette allocution était très attendue, car elle intervient au lendemain d’une poussée de tension depuis des années entre le Hezbollah et l’armée israélienne.
«Nous ne voulons pas la guerre, mais nous sommes prêts pour cela, et nous n’en avons pas peur», a dit le chef du parti chiite. Ou encore : « Nous ne cherchons pas à imposer une nouvelle équation stratégique », dans le sens d’un changement des règles d’engagement, comme le soupçonnent des milieux israéliens. Conformément à ces règles, conclues après la guerre de 2006, les deux ennemis conviennent d’une cessation des hostilités transfrontalières au sud-Liban.
Hassan Nasrallah a aussi assuré que lors des tirs de roquettes du vendredi 6 août, le Hezbollah ne cherchait pas à atteindre des cibles militaires ou civiles, mais a choisi de bombarder un secteur ouvert, comme l’ont fait les avions israéliens mercredi au sud du Liban.
Ces messages d’apaisement étaient cependant accompagné d’un étalage de force. Hassan Nasrallah a confirmé que le Hezbollah possédait un «grand nombre de missiles de haute précision», une question très sensible en Israël. ACP/CL/Fmb