Kinshasa, 9 août 2022(ACP)-. L’accord signé lundi au Qatar entre le gouvernement militaire tchadien et des groupes d’opposition, en vue de l’ouverture d’un dialogue national pour la paix suscite des réactions mitigées, ont rapporté les médias internationaux.
Alors que certains Tchadiens saluent cette avancée, d’autres déplorent le retrait des factions rebelles les plus importantes. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) a annoncé qu’il ne participerait pas au dialogue national, tout comme le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République, ont précisé les sources.
Le dialogue national pour la paix qui doit s’ouvrir le 20 août dans la capitale N’djamena, vise à préparer la tenue de l’élection présidentielle prévue pour octobre, selon le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby.
Selon les mêmes sources, cet accord pose toujours un problème quant à son application à l’intérieur du pays, car les organisations importantes de la société civile et les acteurs politiques les plus importants à l’intérieur du pays n’adhèrent pas au processus. Le Tchad est considéré comme un acteur essentiel de la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, indiquent-t-on. ACP/Kayu/CKM/NNG