78e Assemblée générale de l’ONU : Antonio Guterres déplore les  inondations catastrophiques de Derna, en Libye

Kinshasa, 19 septembre 2023 (ACP).- La séance de l’Assemblée générale des Nations unies s’est ouverte mardi à New York, aux Etats Unis, notamment avec le  discours du secrétaire général de l’organisation Antonio Guterres, qui a déploré les  inondations catastrophiques de Derna, en Libye, un exemple du « fléau » du changement climatique.

De son coté, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé mardi au «dialogue» pour mettre un terme durable à la guerre en Ukraine. Le Président brésilien  devra rencontrer  son homologue Ukrainien Volodymyr Zelensky, une première alors que Brasilia n’a jamais imposé de sanctions financières à la Russie.

Certains discours africains très attendus

Beaucoup de chefs d’État africains  sont déjà à New York, parmi lesquels, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui doit intervenir le mercredi 20 septembre.

  Le discours de Félix Antoine Tshisekedi est beaucoup attendu surtout sur la question  de calendrier de retrait des casques bleus de la Monusco. De nombreux tête-à-tête sont prévus, ainsi que de nombreuses réunions notamment sur le Sahel, mais il y aura aussi quelques discours très attendus à la tribune de l’ONU.

L’un des chefs d’État africains les plus en vue de cet Assemblée générale sera  le Nigérian Bola Tinubu qui préside, en ce moment, la Cédéao. Le  jeudi, le chef de l’État soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan montera lui aussi à la tribune de l’ONU pour tenter d’isoler son rival, le général Hemetti.

Représentation des nouvelles juntes au pouvoir en Afrique

De toutes les nouvelles juntes au pouvoir, seule la Guinéenne sera représentée par son président de transition. Pour le colonel Mamadi Doumbouya, c’est le premier déplacement officiel d’envergure à l’international depuis le putsch de 2021.

Le chef de l’État devrait s’exprimer à la tribune des Nations unies, jeudi 21 septembre.

L’occasion, selon les experts, de rassurer les partenaires sur la conduite de la transition, alors que les contestations socio-politiques enflent dans le pays. Il dira peut-être s’il maintient ou non sa promesse de faire des élections d’ici la fin de l’année prochaine.

Pour le Mali, le colonel Assimi Goïta a missionné son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, au moment où la Mission de maintien de la paix de l’ONU commence à plier bagages, sur ordre des autorités maliennes.

 Le Burkina Faso, qui a connu deux coups d’État en huit mois, sera également à la session. Son ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, devrait répondre présent après avoir assisté au sommet du G77 à Cuba la semaine dernière.

Pour le Gabon, qui s’apprête à nommer un nouveau Parlement, le général Brice Oligui Nguema a mandaté son Premier ministre, Raymond Ndong Sima. Quant au Niger, où le président élu Mohamed Bazoum est toujours retenu par la junte, le général Adbourahamane Tiani a dépêché son ministre des Affaires étrangères, Yaou Sangaré Bakary. C’est lui qui était le représentant du Niger auprès de l’ONU, avant le putsch de juillet.

Il dispose toujours d’un passeport diplomatique et d’une accréditation pour accéder au siège de l’Organisation. Mais il n’est pas sûr qu’il puisse s’exprimer en tant que chef de la diplomatie nigérienne.

De leur côté, les ministres du régime renversé tentent également de se frayer un chemin vers la tribune, afin de s’exprimer au nom de Mohamed Bazoum. ACP/Kayu

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