Kinshasa, 02 décembre 2021 (ACP).- Le Sénat a voté jeudi, en seconde lecture pour la treizième fois, le projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu, au cours d’une séance plénière présidée par le Pr Modeste Bahati Lukwebo.
Sur 109 membres qui composent le Sénat, nonante-quatre ont pris part au vote. Nonante ont voté oui, deux ont voté non et deux autres se sont abstenus.
Le gouvernement justifie cette nouvelle prorogation au regard des résultats récoltés sur le terrain.
Le président du Sénat a profité de cette occasion, pour fixer l’opinion sur les opérations que mènent les Forces armées de la RDC (FARDC) dans cette partie avec l’appui des Unités spéciales des Forces de défense du peuple Ougandais.
Selon le Pr Modeste Bahati Lukwebo, l’idée de la mutualisation des forces congolaises et ougandaises pour traquer les groupes armés et terroristes dans l’Est de la RDC, dont les ADF, est partie des parlementaires des provinces sous état de siège.
« Je vous rappelle que ce sont les députés et sénateurs des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu qui ont adressé un mémorandum au Président de la République, pour lui demander de mutualiser les forces et notamment avec l’Ouganda. L’initiative est partie du Parlement par un bon nombre de nos collègues », a-t-il précisé.
La loi d’habilitation attendue du Gouvernement
Le président du Sénat a, par ailleurs, informé la plénière de la possibilité d’aller en vacances d’ici le 15 décembre 2021.
Il a, à cet effet, appelé le gouvernement à revenir avec la loi d’habilitation pour permettre aux sénateurs d’aller en vacances, étant donné que ladite loi se rapporte à une session, afin de donner possibilité à l’exécutif national de faire signer tous les quinze jours, une Ordonnance-Loi par le Président de la République
Au cours de la même plénière, le rapport de la commission mixte socioculturelle-PAJ sur la proposition de loi relative à la transplantation d’organes, de tissus et cellules du corps humain, a été déclaré recevable. Un délai de 96 heures a été accordé à la commission pour intégrer les amendements et revenir à la plénière pour le vote de ladite loi.
ACP/Lys