Kinshasa, 17 avril 2022(ACP).- Le nombre de morts approche du seuil des 400 dans la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, ont rapporté dimanche les médias internationaux.
Les sources renseignent que 395 personnes ont perdu la vie dans les inondations du début de semaine, principalement dans la municipalité de Durban.
Des records de précipitation, selon les sources, ont été enregistrés et le président Cyril Ramaphosa a comparé ces événements aux cyclones qui frappent d’habitude le Mozambique voisin.
Durban a déjà connu plusieurs inondations mortelles comme en avril 2019 avec 85 morts.
Durban ne s’est pas réveillée en découvrant qu’elle était vulnérable aux intempéries, notent les sources.
La municipalité a déjà mis en place des stratégies et elle adhère au réseau C40 des villes qui s’engagent contre le dérèglement climatique. Et pourtant, les résultats ne sont pas encore là, regrette Roland Postma, coordinateur de l’association des jeunes urbanistes sud-africains.
« Ce que la ville est en train de faire, c’est de combattre un incendie avec un mur. L’incendie, c’est le changement climatique et les fortes précipitations. Ils ont échoué à prendre des mesures alors même qu’ils étaient des pionniers dans la prise de conscience de leur statut de ville et des outils urbanistiques pour limiter les effets du dérèglement climatique. En résumé : beaucoup de paroles et peu d’actions. »
Alors que les inondations pourraient prendre un tournant politique, Mxolisi Kaunda, le maire de Durban, se défend et insiste pour dire que le cœur du problème, ce ne sont pas les infrastructures, mais le changement climatique.
Ce type d’événements sont toujours plus intenses, toujours plus fréquents et en lien avec le changement climatique. On arrive de plus en plus rapidement à montrer que ces changements peuvent être liés à l‘activité humaine, en particulier en Afrique. ACP/CL/Lys/KAF