Kinshasa, 31 mai 2022 (ACP).- La grogne des pêcheurs angolais a augmenté en raison de la présence de chalutiers chinois dans leurs eaux, ont rapporté mardi les médias internationaux.
Les sources indiquent que la production moyenne d’un petit bateau est d’environ 1.500 dollars, soit 700.000 kwanza qui est partagée par le propriétaire du bateau entre chaque membre de l’équipe.
A Luanda, l’activité est devenue moins lucrative pour les petits pêcheurs comme André Hossi et cela fait plus de 20 ans qu’il vit de la pêche, désormais, il doit se battre contre des bateaux mieux équipés, soulignent les sources.
Selon elles, la rareté des poissons née de la multiplication des bateaux a eu un impact sur leurs prix. Les vendeuses déboursent plus du double du prix qu’auparavant : « Aujourd’hui, nous sommes venus pour acheter du poisson et c’est très cher. nous n’avons pas de moyens, nous n’avons pas cet argent qu’allons-nous faire pour faire vivre nos enfants », affirme Cristina André, une vendeuse.
Avec l’entrée en vigueur du cacimbo l' »hiver » angolais, les bonnes nouvelles pour les pêcheurs concernent principalement la quantité de poisson, s’il y a du meilleur poisson et en grande quantité, se pose désormais le problème de la sécurité et l’hygiène, précise les sources.
Les pays lusophones envisagent la protection de mers
Par ailleurs, les médias internationaux signalent que le directeur de la coopération de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) a évoqué que les pays lusophones envisagent la protection de mers et prévoient l’ aboutissement à la promotion des partenariats afin de doper les bénéfices de chaque pays.
« Quand nous parlons de l’Océan, nous parlons de science, nous parlons d’éducation, nous parlons d’économie, nous parlons de changement climatique, nous parlons de biodiversité, mais nous parlons aussi d’un aspect fondamental qui est : comment, avec la population croissante qui est estimée dans nos états membres allons-nous utiliser de manière rationnelle cette ressource dont nous connaissons le grand potentiel, d’une manière durable, et qui répond aux défis de développement de notre communauté », a poursuivi le directeur de la CPLP.
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