Kinshasa 21 juin 2024 (ACP). – Le Gouvernement angolais a réitéré son engagement à adhérer dans la Zone de Libre Echange (ZLE) de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), a appris l’ACP vendredi de source officielle angolaise.
« L’insertion de l’Angola dans la Zone de Libre Echange (ZLE) représente une option stratégique pour l’Exécutif en vue d’élargir les relations économiques, tout en constituant un objectif pour le pays », a déclaré Carlos Rodrigues, secrétaire d’Etat à l’Industrie.
Il a souligné que l’Angola fait déjà partie du système commercial international et a donc accès à la plateforme privilégiée qui lui permet de commercer avec divers pays du monde.
Pour augmenter le volume des affaires, à titre d’exemple, Carlos Rodrigues a rappelé que le 21 mars 2018 dernier, l’accord créant la zone de libre-échange continentale a été signé lors du 10e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, donnant accès au plus grand marché libre du monde, avec 1,4 million de consommateurs et un pic combiné de 2,6 trillions de dollars.
Pour sa part, la secrétaire d’État au commerce et aux services, Augusta Fortes, a souligné que l’excès de documents requis pour l’exportation était l’une des principales préoccupations.
Afin de changer le paradigme, elle a fait savoir aussi que le Gouvernement a pris des mesures pour simplifier et réduire la bureaucratie dans les processus, avec la création de diverses plateformes, et a annoncé la mise en œuvre du guichet unique pour le commerce extérieur, dans lequel les demandes pour le processus d’exportation seront envoyées et l’intervention humaine sera réduite, passant ainsi à la numérisation.
Elle a précisé que cette mesure avait été prise au sein du Comité de facilitation, avec la présentation et l’approbation d’un modèle, et qu’elle devait encore être soumise à l’approbation du Conseil des ministres.
Pour le représentant de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Dalâ Martim, la facilitation du commerce est essentielle pour atteindre les différents objectifs que l’Angola s’est fixé, en particulier la diversification des exportations et des marchés, qui est également un programme de l’institution qu’il représente depuis 2003.
Il a ajouté que tous les pays, indépendamment de leur développement, ont toujours la possibilité de simplifier les procédures relatives au commerce extérieur.
S’exprimant lors du 2ème Forum Commercial International Angola-2024, Carlos Rodrigues a défendu la création d’un cadre stable pour l’intégration commerciale régionale, en soutenant les entreprises angolaises à tirer profit des accords commerciaux. ACP/C.L