Appel du secrétaire général à l’Environnement   à trouver  d’autres pistes de recherches sur les tourbières en RDC

Kinshasa, 31 mai 2021 (ACP).- Le secrétaire général à l’Environnement et au Développement durable, Benjamin Toirambe, a appelé mardi à Kinshasa, les participants à l’atelier de présentation des résultats de l’étude sur les menaces anthropiques pesant sur les tourbières à trouver d’autres  pistes de recherches, en vue de comprendre la dynamique de la  zone de cet  écosystème.

Il a remercié l’Unité de coordination de Gestion des Tourbières (UGT), qui s’appuie sur les scientifiques comme le Pr Raphaël Tshimanga du CRREBAC de l’UNIKIN, d’avoir fourni des  efforts louables dans son énorme tâche qui a besoin d’un éclairage à ce sujet.

Le travail de l’UGT, a-t- il reconnu, appelle à l’expertise de ceux qui en ont les connaissances et les informations exactes sur la tourbe et les tourbières pour éclairer la lanterne des participants aux fins de formuler des recommandions pertinentes.

Dans son exposé, Benjamin Toirambe a jaugé les connaissances des participants sur ce qu’on appelle « tourbières »,  pour s’assurer de la maitrise de cet écosystème  par des experts invités à cet atelier.

Il a noté qu’aujourd’hui des menaces dénombrées dans les tourbières concernent son affectation à la culture du riz qui sèche les marécages, constituant un risque réel pour cet écosystème, outre la possibilité  de produire de l’électricité à partir de la tourbe elle-même, regorgeant le carbone et d’autres gaz notamment le méthane à explorer.

Auparavant, le représentant de l’Agence belge  développement (ENABEL), Patrick Tshimanga,  avait indiqué que son organisme reste sensible à tous les efforts  entrepris dans le cadre de la coopération belgo congolaise, visant la matérialisation des engagements pris  par le Royaume de Belgique auprès de son partenaire la République Démocratique du Congo (RDC) et le programme indicatif de coopération signé  entre les deux parties.

« C’est le sens accordé à cet atelier de présentation des résultats de l’étude sur les menaces anthropiques », a t- il fait savoir, soulignant qu’à la suite de la 3ème réunion de l’Initiative mondiale sur les tourbières (IMT) à Brazzaville en République du Congo, en mars 2018, ayant débouché sur les engagements des Etats  à investir  dans des pratiques durables compatibles  à la conservation des tourbières, la RDC a lancé sa dynamique  pays dédiée à la conservation et à la valorisation des tourbières dont la vision nationale est de   « Protéger la nature et le peuple ».

L’Agence belge au développement, conformément à son programme d’étude et d’expertise, a reçu de l’administration de l’Environnement et du Développement durable pour le compte de l’UGT, une demande de financement pour une étude portant sur l’identification des menaces à l’intégrité des tourbières de la RDC.

Cette demande de financement, a-t- il précisé, a été approuvée par le Comité de pilotage du Programme d’étude et d’expertise comprenant en son sein, les représentants du Secrétariat général à la Coopération internationale, du Secrétariat général au Plan, de l’ambassade de Belgique et de l’ENABEL.

Lors de sa session du 20 août dernier, a rappelé Patrick Tshimanga, ledit comité a donné son avis favorable au financement de l’étude portant sur la collecte des données multisectorielles complémentaires utiles à l’élaboration  de la stratégie nationale des tourbières  dont la procédure de sélection d’un bureau d’étude  est en cours d’achèvement. ACP/

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