Armée congolaise : « La question des généraux swahiliphones arrêtés est un faux débat » (Porte-parole)

Kinshasa, 4 juin 2025 (ACP).- La question des généraux swahiliphones arrêtés a été qualifié de faux débat, a soutenu mardi, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), lors d’un briefing spécial de presse à la radiotélévision nationale congolaise (RTNC). « La question des généraux swahiliphones arrêtés est un faux débat, surtout destinée à distraire l’armée et entraîner la division en son sein. Ce qu’on fait, c’est appliquer la loi lorsque quelqu’un est en contradiction avec la loi. La discipline (militaire) veut qu’on puisse être rigoureux en matière du respect des principes, des consignes et des lois », a déclaré le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo. « On ne peut pas nous parler des officiers swahiliphones qui sont ciblés, il n’y a pas que d’officiers swahiliphones, il y a aussi des officiers généraux d’autres espaces linguistiques qui sont aujourd’hui aux arrêts », a relevé le général Ekenge, lors du briefing dont le thème était « Focus sur la prise en charge des militaires et leurs dépendants ».

Et de poursuivre : « on n’est pas officier parce qu’on porte la tenue. L’officier est un état, et cet état ne peut pas corrompre sa fonction et trahir ce qu’on est. On est contraint de servir la patrie jusqu’au sacrifice suprême ». Pour le porte-parole des FARDC, chaque militaire, chaque officier est venu dans l’armée en tant que volontaire, et chacun pose des actes à titre individuel et nullement au nom de son groupe ethnique ou linguistique. « Lorsque ces actes vont à l’encontre des lois, l’autorité sanctionne individuellement les contrevenants », a relevé Sylvain Ekenge. S’agissant des dépendants des militaires, le porte-parole de l’armée congolaise a été catégorique. « Dire que la rente de survie des militaires n’est pas prise en compte ? Non. La question est dans la procédure.  La plupart des veuves et orphelins qui crient sont ceux qui ne répondent pas aux critères. Pour devenir militaire, il y a tout un processus, et pour devenir dépendant d’un militaire accepté dans l’armée, il y a aussi un processus », a-t-il conclu.ACP/

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