Kinshasa, 13 décembre 2021 (ACP).- Les députés membres de la commission parlementaire Genre, famille et enfant ont invité samedi, les journalistes et les pasteurs, à s’impliquer dans la lutte contre les violences basées sur le genre( VBG) en RDC, au cours d’une table ronde de réflexion organisée par la commission Genre, famille et enfant à la salle de banquet du palais du peuple.
La présidente de la commission parlementaire “Genre, famille et enfant” Christelle Vuanga a souligné le rôle dévolu aux journalistes et aux pasteurs, dans cette lutte contre les VBG. Elle a estimé que les médias pour les journalistes et les prédications pour les pasteurs peuvent aider à faire évoluer la condition notamment de la femme mais aussi à lutter contre les différentes sortes de violences notamment les violences économiques et psychologiques du genre.
Christelle Vuanga a rappelé également à tout un chacun son engagement pour la lutte contre ce fléau en République démocratique du Congo que nous puisions vivre un pays « zero violence ».
L’un des intervenant à cette table ronde, Mme Florence Boloko, à exhorté les journalistes et les pasteurs à dénoncer les cas de violences basées sur le genre. Elle a fait état des stratégies mises en place par le gouvernement de la République démocratique du Congo en rapport avec la lutte contre les violences basées sur le genre.
Parmi ces stratégies, Florence Boloko a cité l’adoption en 2020, par le gouvernement, d’un plan d’action de mise en œuvre et la mise sur pieds de l’agence de lutte contre les violences basées sur le genre.
Elle a également relevé les stratégies de lutte contre les VBG au niveau de l’ONU à travers la résolution 1325 avant d’ajouter la déclaration de Kampala de 2011 sur la lutte contre les VBG. Par contre, une autre intervenante, Leonie Kandolo. a signifié aux pasteurs qu’ils sont parti prenante dans la lutte comme les autres acteurs. Maître Lievin Gibungula qui a fait son exposé sur ” la problématique de lutte contre les VBG et l’engagement des acteurs, a déploré la multiplicité des frais de justice en défaveur des survivantes des VBG. Par contre. ACP/
