Aucune force ne peut se substituer à la police pour assurer l’ordre public (par Fabien Longange)

Dans sa sublime mission d’assurer la sécurité des personnes et des biens, la police provinciale de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo a démantelé jeudi le quartier général d’une bande de 137 présumés inciviques du quartier Manenga dans la commune de Ngaliema, d’où étaient leurs raids contre d’honnetes citoyens.

Ces présumés inciviques arrêtés au nombre de cent trente sept (137) squattaient dans un immeuble de cette partie de la capitale où cent (100) machettes et un drone visiblement hors d’usage, ont été saisis.

Ces personnes en mal de notoriété ont régné en potentat dans ce quartier et ailleurs, en bravant l’autorité de l’Etat. Ils ont même organisé des geôles où ils pouvaient à volonté mettre au frais de paisibles citoyens dont les raisons d’arrestations et les modalités de libération n’étaient connues que d’eux-mêmes, à en croire les témoignages des victimes des exactions de ce groupe narginal dont l’existence suscitait des interrogations quant aux responsabilités des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale (PN).

Par ailleurs, dans la commune de Gombe, cette horde de présumés inciviques a semé la désolation dans le périmètre du célèbre immeuble GLM, pas plus tard que mercredi. Ils ont également été appréhendés et mis à la disposition de la justice où elles répondront de leur forfaiture qui a mis en émoi les voisins, notamment la famille de l’ancien Président de la République Joseph Kabila dont l’épouse, ne pouvant se contenir, s’est lancé dans une envolée oratoire accusant, à tort ou à raison, des innocents qui ne pouvaient, ni de près, ni de loin, être mêlés à cette aventure d’une bande d’inciviques.

Il est donc inadmissible, et hors de question que ces marginaux s’arrogent le pouvoir des forces de sécurité, en l’occurrence la police, qui dans son professionnalisme, met des bouchées double pour mettre hors d’état de nuire quiconque tenterait de se substituer à elle, tant il est vrai qu’elle s’est toujours surpassée pour se placer à la hauteur des attentes de la population concernant sa sécurité et sa quiétude.

La Constitution de la RDC reconnait l’existence de deux institutions de l’ordre apparentes, a savoir les Forces armées et la Police nationale qui ont respectivement pour missions : sauvegarder l’intégrité du territoire national et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, et aucun autre corps, surtout de nature à occasionner des troubles pour perturber la paix, cheval de bataille du Chef de l’Etat qui ne cesse de déployer son trésor de diplomatie, afin que celle-ci soit effective et totale sur l’ensemble du territoire national.


La tolérance est zéro. La police a rétabli l’ordre en mettant définitivement hors d’état de nuire ce groupe.
De son côté le parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’a pas reconnu les individus appréhendés par la police comme faisant parti de ses rangs dans un communiqué signé par le député national Augustin Kabuya, son secrétaire général. ACP/

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