Bintou Keita et Christophe Mboso pour la réussite des élections de 2023 en RDC

Kinshasa, 17 mars 2021 (ACP)-La nouvelle représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies et cheffe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), Mme Bintou Keita, a échangé mardi, avec le président de l’Assemblée nationale sur la nécessité de bien organiser les élections de 2023, au cours d’une audience qu’il lui a accordée, dans son cabinet au Palais du peuple.

Nouvellement nommée au poste de représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, en remplacement de l’algérienne Leila Zerrougui, rappelée au quartier général des Nations unies, la guinéenne Bintou Keita a fait savoir que leurs entretiens étaient focalisés sur des points précis, notamment ceux relatifs à la tenue d’élections en 2023, que le président de la chambre basse du parlement a évoqué dans son allocution à la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de mars 2021.

« Je viens d’arriver dans le pays et, avec mes collaborateurs, nous avons pensé qu’il était important de venir féliciter le  président de l’Assemblée nationale pour la cérémonie de rentrée parlementaire qui a eu lieu le lundi 15 mars, et surtout par rapport à des points précis contenus dans son discours en relation avec des réformes législatives, et notamment la nécessité de bien organiser les élections pour 2023 », a déclaré Mme Keita au sortir de l’audience.

Des partenariats pour relever les défis dans l’Est du pays

La cheffe de la MONUSCO a également souligné qu’il avait aussi évoqué, au cours de leur entrevue, la question de rétablir des partenariats pour relever les défis qui se posent dans l’Est du pays.

« Nous avons également parlé de l’importance de travailler de façon conjointe sur des défis qui se posent dans l’Est de la RDC  et en relation avec un partenariat et une confiance à rétablir avec la population et les communautés, puisqu’une souffrance quotidienne sévit dans cette partie du pays. Et le président a été clair qu’il y a une véritable tristesse et une souffrance lorsqu’on consulte les médias sociaux, les téléphones, etc. Chaque jour il y a des morts et des personnes violentées dans  l’Est du Congo », a-t-elle déploré.

Cette audience, a-t-elle encore dit,  était l’occasion d’entamer  des échanges sur les changements climatiques et la nécessité de préserver les forêts congolaises, deuxième poumon écologique de la planète.

« Nous avons aussi parlé de l’importance de travailler sur l’environnement. Je ne le savais pas, je l’ai apprise seulement lors de cet échange, pour ce qui concerne le continent africain, 47% des forêts se trouvent en RDC qui occupe la seconde place après l’Amazonie (Brésil). Et en même temps, nous avons parlé de la nécessité de préserver l’environnement et de contribuer aux efforts mondiaux en ce qui concerne les changements climatiques », a reconnu la cheffe de la Monusco. ACP/Kayu/KJI

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