Burkina Faso: deux nouvelles interpellations après la manifestation du 27 novembre

Kinshasa, 03 décembre 2021 (ACP).- Des acteurs de la société civile et membres de la coalition d’organisations au Burkina Faso, ayant appelé à la marche de samedi dernier sont depuis, jeudi 2 décembre, à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, ont rapporté vendredi, les médias internationaux.

 Ils sont notamment accusés d’atteinte à la sûreté de l’État et destruction de biens publics. En plus de l’arrestation lundi dernier de Mamadou Drabo, secrétaire exécutif du mouvement Sauvons le Burkina Faso qui avait appelé à marcher samedi dernier, d’autres acteurs de la société civile ont aussi été interpellés, dont Hervé Ouattara, issu de la coalition d’organisations qui protestent contre l’augmentation de l’insécurité dans le pays.

Présentés jeudi devant le procureur du tribunal de grande instance de Ouagadougou, les deux hommes, d’après l’avocat Prosper Farama, ont été inculpés pour atteinte à la sûreté de l’État, trouble à l’ordre public, organisation de manifestation illégale et destruction de biens publics avant d’être envoyés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou.

Samedi dernier, quelques centaines de personnes étaient sortis dans la rue, malgré l’interdiction de la marche. La mobilisation s’était transformée en affrontements avec les forces de l’ordre, suivis d’acte de vandalisme, particulièrement au bureau d’état-civil. Selon le mouvement, son secrétaire Mamadou Drabo, actuellement détenu à la Maco, aurait entamé une grève de la faim depuis son arrestation. ACP/Kayu/RN/NIG/TKM/CFM/SGB/MMC

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