Kinshasa, 19 juin 2022 (ACP)- Le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, a clôturé vendredi, deux journées d’échange dénommées « Lunch meeting » organisées à l’intention des secteurs sociaux impliqués dans les questions liées à l’enfant, à l’Hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe. Pour le ministre du Budget, les conclusions de ce lunch meeting permettront d’améliorer le cadre budgétaire à moyen terme (2023-2025) en cours d’élaboration. « Le développement de l’homme dans toutes ses facettes constitue une des actions chef du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et une des priorités du gouvernement », a-t-il dit, rappelant que le gouvernement a conclu en juillet 2021, à travers son ministère, un partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), afin d’appuyer les acteurs impliqués dans le processus budgétaire à une meilleur formulation des politiques publiques liées à l’enfant. Il a fait savoir que ce partenariat a conduit à mettre en place un cadre d’échange sur les politiques publiques liées à l’enfant, d’où ces deux journées qui ont permis de mieux comprendre les différents défis liés aux questions de l’enfant, d’avoir l’idée sur le financement des secteurs concernés et les différents contraintes budgétaires y relatives. De son côté, la directrice générale de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire (DGPPB), Colette Mata Ngosengi, a fait savoir que ces journées permettront au pays de posséder les politiques liées aux questions enrichies par les sectoriels. Elle a fait savoir que sa direction a, à cette occasion, invité les participants à placer, parmi les priorités de leurs secteurs, les questions liées aux enfants en lien avec le Plan national stratégique et de programme de développement, au cours des prochaines étapes du processus budgétaire, à savoir : le séminaire d’orientation budgétaire et des conférences de l’exercice budgétaire 2023.
L’UNICEF prêt à accompagner le gouvernement
Pour sa part, Gildas Banda, chief planning au sein de l’Unicef, a remercié le gouvernement congolais pour l’organisation de cette rencontre qui visait à sensibiliser les décideurs aux questions du budget en RDC pour la réalisation des droits de l’enfant. « Les efforts importants ont été faits, la mortalité a reculé entre 2007-2018, l’enregistrement des enfants à la naissance a augmenté et s’est établi à peu près 40% aujourd’hui et nous avons enregistré plus de 380 enfants dans le programme de prise en charge des enfants mal nutris », a-t-il martelé.
Gildas Banda a reconnu que malgré ces progrès, les défis restent importants, d’où la nécessité de sensibiliser les décideurs afin que les allocations budgétaires soient apportées aux secteurs qui favorisent la réalisation des droits des enfants. « Le Congo a une population trop jeune, si nous voulons profiter de cette dividende démographique, il est important d’investir dans la santé des enfants à travers l’éducation, la vaccination des enfants, l’accompagnement du programme de la gratuité, la protection des enfants par l’enregistrement des naissances », a-t-il conclu. ACP/GGK