Conjoncture économique : le gouvernement déterminé à éviter la pénurie des produits pétroliers

Kinshasa, 1er novembre 2023 (ACP).- La question de l’approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers, en République démocratique du Congo, a été examiné mercredi à la réunion hebdomadaire du Comité de conjoncture économique, afin d’éviter la pénurie d’ici à la fin de l’année,  a appris l’ACP de source officielle.

« (…) le Comité de conjoncture économique qui a convié le ministre des Hydrocarbures à cette réunion, a échangé autour de la question de l’approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers. Des mesures ont été par ailleurs proposées pour qu’il n’y ait pas pénurie afin que le secteur des hydrocarbures ne puisse pas souffrir d’une quelconque crise d’ici à la fin de l’année », a déclaré  Aimé Boji, ministre d’État du Budget.

Quant aux indicateurs macroéconomiques, notamment pour ce qui est de l’inflation, « On note une légère accélération du rythme de formation des prix comparativement à la semaine d’avant. Mais je tiens à rassurer l’opinion que le gouvernement poursuit l’exécution des mesures qui ont été adoptées pour la maîtrise de l’inflation dans notre pays », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « Quant au taux de change, à l’indicatif, l’on signale une dépréciation du franc congolais face au dollar qui, au parallèle, enregistre une légère stabilité ».

Il a fait savoir quele franc congolais s’est échangé au 27 octobre à un taux de 2.598 francs congolais pour 1 dollar américain, et au parallèle, à un taux de 2.591 francs congolais pour  1 dollar américain.

Pour les réserves de change, Aimé Boji a indiqué une relative stabilité qui se situe à 4,6 milliards de dollars américains, ce qui, selon lui, représente à peu près 11 semaines d’importation des biens et services sur ressources propres du gouvernement, avant de dire qu’il y a une amélioration de 5% dans ces réserves internationales comparativement à la situation au 31 décembre 2022. 

Près de 600 millions de personnes continueront à vivre dans la pauvreté à l’horizon 2030

À en croire le ministre d’État en charge du Budget, le rapport de la Banque mondiale consacré à l’élimination de la pauvreté révèle qu’à l’horizon 2030, cet objectif de développement durable ne sera pas atteint, dans la mesure où il y aura près de 600 millions de personnes qui vont continuer à vivre dans les conditions d’extrême pauvreté.

« Cette situation fait suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre la période de 2020 à 2022 », a-t-il dit.

En termes des recommandations, Aimé Boji a indiqué que la Banque Mondiale demande aux pays en voie de développement d’augmenter des dépenses dans les secteurs sociaux, notamment dans le secteur de la santé, dans le secteur de l’éducation et des infrastructures de base. 

Selon lui, cette dépendance de ces pays sur les produits de base les expose aux chocs mondiaux, avant d’ajouter qu’il est recommandé aux pays en voie de développement de fournir les efforts vers la diversification de leurs économies en priorisant les secteurs à fort potentiel, pour accroître la création d’emplois et aussi l’augmentation des revenus. 

ACP/

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