Kinshasa, 05 octobre 2024 (ACP).- L’engagement du Président de la République démocratique du Congo de sensibiliser les Chefs d’état africains dans l’adoption de la Convention de lutte contre les violences faites aux femmes et filles a été salué à Addis-Abeba en Éthiopie, lors d’une réunion consultative, a-t-on appris samedi de source officielle.
« Comme nous pouvons le constater, l’engagement que les Chefs d’État avaient pris à Kinshasa en novembre 2021 de doter l’Afrique de la Convention de lutte contre les violences faites aux femmes et les filles est sur le point de se matérialiser. Nous saluons l’engagement de notre président de la République celui de mobiliser les chefs d’états et de gouvernement africain à adopter cette Convention en février 2025 et en la ratifiant ensuite », a déclaré Mwami Jean-Baptiste Ndeze, vice-ministre des affaires coutumières.
Il a fait savoir que cette réunion consultative de Haut niveau des chefs traditionnels et religieux africains sur la Convention de l’Union africaine visait à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles. « Nous leaders traditionnels, sommes heureux et honorer de cette initiative de la Commission de l’union africaine de nous faire participer à ces consultations en notre qualité d’acteurs clés de la lutte contre la violence à l’égard des femmes et de la transformation du genre », a souligné Mwami Ndeze.
En ce qui concerne la RDC, confrontée aux conflits armes depuis près de 30 ans, « la Convention que nous allons examiner ici, constitue l’outil tant attendu par le gouvernement, car elle va illustrer toutes les formes de violences que nos femmes, mères, tantes subissent par nos pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda ».
« Au nom de la délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo, je remercie l’Union Africaine qui a permis la tenue de ces importantes assises dont le but est de solliciter les différents points de vu des chefs religieux et traditionnels afin d’améliorer le projet existant de la Convention de l’union africaine de lutte contre les violences aux femmes et filles », a-t-il indiqué.
Le vice-ministre des affaires coutumières a, en outre, saisi l’occasion de louer les efforts notable et le dévouement des experts de l’Onu-femme, de l’’Union africaine et d’autres organismes qui ont fait preuve d’un grand savoir-faire pour mettre en œuvre le présent projet de texte et de convention.
Organisée du 3 au 4 octobre 2024 sur l’initiative de la République démocratique du Congo et ONUFEMME, cette réunion de haut niveau a connu la participation entre autres, de la Coordonnatrice du service spécialisé du Chef de l’Etat en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites à la femme et traite des personnes, et des cadres du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) , de World Vision, l’Agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (Unpa).
ACP/C.L.