Des civils et soldats tués dans des attaques dans la région du Sahel au Burkina Faso

Kinshasa, 6 août 2021 (ACP).- Plusieurs localités de la province de l’Oudalan au Burkina Faso,  non loin de la frontière avec le Niger ont été la cible d’attaques de groupes armés, qui ont cause la mort d’une trentaine de personnes,  dont quinze soldats burkinabè, ont annoncé vendredi les médias locaux, ajoutant qu’une dizaine de terroristes ont été neutralisés, selon le ministre délégué à la Défense.

Selon les mêmes sources, ce sont les populations des villages de Dambam, Gudba et Tokabangou situées à une dizaine de kilomètres de Markoye qui ont été visées d’abord par une attaque des groupes armés terroristes.

L’attaque s’est déroulée vers 12 h (heure locale) selon un communiqué du ministre délégué à la Défense. Onze civils ont été « lâchement abattus alors que certaines cultivaient leurs champs », rapporte une source sécuritaire. Du bétail a été emporté et les assaillants ont incendié plusieurs concessions.

Une unité des forces de défense et de sécurité du détachement militaire basée à Markoye a été déployée pour venir en aide à ces populations en détresse. Pendant les opérations de sécurisation, l’unité a été à son tour prise à partie par ces groupes armés. Au cours des combats, quinze soldats burkinabè et quatre volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont tombés, selon Aimé Barthélémy Simporé, le ministre délégué à la Défense nationale,  cité par les sources. De leur côté, les forces burkinabè ont neutralisé une dizaine de terroristes, selon les sources. Toute la zone concernée par l’attaque est sous contrôle des forces burkinabè et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres selon les forces armées.

Ousseni Tamboura, le porte-parole du gouvernement, salue le courage des soldats et des volontaires pour la défense de la patrie. Il assure qu’aucune vie perdue dans le cadre du combat contre le terrorisme ne restera impunie. Malgré leur engagement, les attaques des groupes armées n’ont pas cessé. La plus grave, en juin, dans le village de Solhan, avait entraîné la mort de plus de 130 civils. ACP/ CN/JLL

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