Des questions de développement socio-économique de la Tshuapa au centre des échanges à la Primature

Kinshasa, 18 juillet 2021 (ACP).-Des questions de développement socio-économique de la province de la Tshuapa ont été, vendredi, au centre des échanges entre le Premier ministre Sama Lukonde et le caucus des députés et sénateurs de cette province

Le sénateur Jacques Ndjoli, qui a conduit cette délégation à la Primature, a indiqué, à l’issue des échanges, qu’ils ont, à travers un plaidoyer, sollicité une répartition équitable, par la péréquation, des revenus des provinces notamment de celle de la Tshuapa.

La délégation a été rassurée de l’implication du Premier ministre, Sama Lukonde, qui a instruit la mise sur pied des  mécanismes pour soutenir le développement de cette province.

«C’était une séance de travail pour asseoir le cadre de concertation et  d’échanges de ce que nous appelons, une gouvernance territorialisée. C’est-à-dire que sur les 26 provinces, la Tshuapa se retrouve dans un état de pauvreté très aiguë. Il est important que nous puissions mettre en place un mécanisme de relèvement qui doit prendre en compte les questions de développement », a dit le sénateur, soulignant qu’ en termes de rétrocession, ils doivent savoir qu’est-ce qui est donné, qu’est-ce qui n’est pas donné et pourquoi ce n’est pas donné ? ».

Le sénateur Ndjoli, parlant du secteur économique dans son entité , soutient qu’il est anormal que toute une province soit à un tel état d’abandon total, sans même pas un aéroport en état de recevoir des avions.

« La société nationale d’Electricité ne dessert pas la Tshuapa,  les ports de l’ONATRA sont abandonnés. Toutes les plantations,  qui ont fait la fierté du Congo, sont dans un état piteux », a-t-il regretté, soulignant qu’en termes de gouvernance forestière, la Tshuapa est l’espace qui donne la plus grande superficie dans la conservation de la nature.

« Nous avons le parc le plus important d’Afrique, deuxième du monde, le parc de la Salonga, nous avons des réserves. Mais,  il n’y a aucun retour sur le plan de l’investissement de cette énergie, cette réserve de carbone que nous gardons pour l’humanité », a-t-il renseigné.

Le sénateur a également fait remarquer que concernant des voies de communication, « la Tshuapa est totalement enclavée aussi bien vis-à-vis des autres provinces de la République qu’à l’intérieur d’elle-même. On ne peut pas aller à Befale, ni à Bokungu et moins encore à Ikela».

Face à ce tableau sombre de la province de la Thuapa, a-t-il dit, le Premier ministre a, séance tenante, pris des dispositions utiles pour des solutions idoines à ce plaidoyer des élus de la Tshuapa.

« Nous avons investi le Premier ministre et son gouvernement sur base d’un Programme d’un Etat fort, d’un Etat prospère, d’un Etat solidaire.  Il a instruit ses services. Nous allons mettre en place un mécanisme pour que finalement, nous ayons un budget où les 145  territoires de la République ressortent. Et chaque province, chaque territoire, reçoit quelques chose en termes de construction d’aéroports, des ports, d’édifices publics », a conclu le chef de la délégation.

ACP/CL/NKV

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