Kinshasa,29 août 2021 (ACP).- La vice-Première ministre, ministre de l’Environnement et du développement durable, Ève Bazaiba Masudi, accompagnée des experts congolais en environnement et de la délégation gouvernementale humanitaire sont descendus, samedi, à la rivière Tshikapa, l’un des cours d’eau contaminée par des substances toxiques ayant entrainé la mort des poissons et autres espèces aquatiques.
Selon une source proche dudit ministère, la vice-Première ministre a instruit, sur place, les experts de procéder à des analyses correctes et appropriées, afin d’obtenir des résultats fiables et concluants.
« Un mois après le constat de la pollution des rivières Tshikapa et Kasaï, les résultats peuvent toujours aboutir à des résultats concluants. Je veux avoir des données correctes, notamment sur la restauration des écosystèmes. Ces données pourront permettre au gouvernement congolais de calculer les dégâts qui peuvent tout aussi constituer des conséquences lointaines », a-t-elle dit en substance.
La source indique que les Experts qui disposent de 7 jours de travail, comptent se servir d’un protocole d’analyse, d’un protocole de prélèvement, mais aussi des données prélevées sur le terrain, afin d’avoir des indications immédiates permettant d’émettre un certain nombre d’hypothèses.
«Il s’agit en fait, pour l’Etat congolais, d’un défi d’établir les liens de causalité mais également, de déterminer le rôle, les responsabilités, parce que tout compte fait, la population locale exige une assistance, mais dans l’entre-temps au niveau du gouvernement, par rapport à la législation, on est en train de préconiser l’action Pollueur-payeur », a conclu Eve Bazaiba.
La vice-Première ministre a réuni, après sa descente à la rivière Tshikapa, les membres de sa délégation, en présence du gouverneur a.i., Hubert Ngola Ndjoli, pour leur donner des indications précises, en vue d’éclairer tout le monde sur cette situation et ses conséquences sur la biodiversité dans cette partie de la RDC.
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