Kinshasa, 11 janvier 2021 (ACP).- Dix milles personnes ont fui la région de Tillabéri où s’est déroulée le 2 janvier dernier une attaque particulièrement meurtrière contre deux villages du département de Ouallam dans l’ouest du Niger, dans la zone dite des « trois frontières », proche du Mali et du Burkina Faso, ont rapporté lundi des agences de presse internationale.
Cette attaque qualifiée de terroriste par les autorités avait fait une centaine de victimes. Mais ce sont les habitants de douze villages au total qui ont fui par peur de nouvelles exactions, comme l’explique Jean-Sébastien Josset, porte-parole du HCR basé à Niamey.
Ce dernier soutient que les 10 000 personnes ont fui les villages attaqués et douze villages environnants. A ce jour, ce sont les autorités du Niger qui dispensent l’aide d’urgence aux populations, notamment en nourriture ainsi que l’enregistrement des déplacés. Elles assurent parallèlement la sécurisation de la zone qui permettra à l’ensemble des acteurs humanitaires de se déployer et de dispenser une aide d’urgence : abri, soins de santé et psychologiques.
Pour réaffirmer la présence de l’État après ces attaques meurtrières et renforcer la cohésion sociale, un forum s’est tenu samedi à Ouallam en présence du ministre de l’Intérieur, du gouverneur, de leaders communautaires, religieux et politiques. ACP/Kayu/Nig