Kinshasa, 06 octobre 2022 (ACP).- L’Égypte multiplie les appels du pied aux dirigeants du monde pour faire du sommet climatique (COP27) un rendez-vous diplomatique incontournable tout en tentant d’éviter les critiques sur ses violations des droits humains, a-t-on appris jeudi des médias internationaux.
Jusqu’ici aucun Chef d’État n’a officiellement confirmé participer à la conférence qui s’ouvrira le 6 novembre à Charm el-Cheikh sur la mer Rouge, mais une absence a déjà été remarquée : le roi Charles III, venu en Egypte en novembre 2021 pour discuter climat, ne sera pas là, ont relevé les sources.
La communauté internationale veut contenir le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius. Elle dit vouloir contenir le réchauffement de la planète à 1,5°C de plus qu’à l’ère pré-industrielle, un objectif pour l’heure hors d’atteinte, puisque nous sommes déjà à près de 1,2°C.
Pour ce faire, les pays pauvres réclament des aides pour compenser les « pertes et dommages » dus au changement climatique auquel ils sont les plus exposés. Mahmoud Mohieldin, haut responsable onusien pour l’action climatique, a récemment salué la promesse d’un certain nombre de pays de remplir leur part de l’engagement de Copenhague de fournir 100 milliards de dollars par an même si ce montant ne représente que 3% des besoins.
En Egypte, les préoccupations environnementales ont longtemps été considérées comme « un luxe » que le pays de 104 millions d’habitants ne pouvait se permettre. Aujourd’hui, il s’est fixé comme objectif d’atteindre 42% de son électricité provenant d’énergies renouvelables d’ici à 2035 mais pour les défenseurs de l’environnement, cela ne suffit pas.
ACP/KHM/ODM/JLL/MMC