Élection de la RDC au Conseil de sécurité des Nations-Unies : Trois questions à Jonas Tshiombela, activiste des

Kinshasa, 5 juin 2025 (ACP).- La République démocratique du Congo (RDC) est appelée à jouer le rôle de catalyseur, pour la paix et la sécurité, notamment en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs, au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies, au regard de sa position stratégique mondiale et son expérience des conflits, d’après un activiste des droits humains joint jeudi par l’ACP.

Cette élection de la RDC, comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies, pour l’exercice 2026-2027, «est le résultat positif de la diplomatie congolaise qui a su porter haut la voix de notre nation sur la scène internationale», a estimé Jonas Tshiombela, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC).

1. M. Jonas Tshiombela, quel sentiment avez-vous en rapport avec l’élection de la RDC au Conseil de sécurité de l’ONU ?

Réponse 1. C’est avec un profond sentiment de fierté et de satisfaction que nous accueillons l’élection de la République démocratique du Congo au Conseil de sécurité des Nations Unies. Cela témoigne de la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts consentis par notre pays pour contribuer à la paix et la stabilité régionales et mondiales. Je salue ici le travail remarquable de la diplomatie congolaise, qui a su porter haut la voix de notre nation sur la scène internationale.

2. Quel peut être, d’après vous, le rôle ou la carte à jouer par la RDC à ce poste ?

Réponse 2. La RDC peut et doit jouer un rôle de catalyseur en faveur de la paix et de la sécurité, notamment en Afrique centrale et dans les Grands Lacs, mais également à l’échelle mondiale. Notre position stratégique, notre expérience des conflits et des processus de paix ainsi que notre engagement en faveur de la coopération internationale nous placent dans une posture idéale pour promouvoir le dialogue, la prévention des conflits et le renforcement du multilatéralisme. C’est également une opportunité pour notre pays de redorer son image en s’affirmant comme un acteur crédible de la gouvernance mondiale.

3. Puisque la Résolution 2773 tarde à être appliquée depuis son vote en février par le Conseil de sécurité des Nations Unies, que recommandez-vous à la communauté internationale ?

Réponse 3.  La lenteur dans la mise en œuvre de la Résolution 2773 est préoccupante. Il est impératif que la communauté internationale prenne ses responsabilités pour garantir l’application effective de cette résolution dont l’objectif est de répondre à une situation urgente et critique. Nous recommandons un sursaut d’engagement, une volonté politique plus affirmée et une mobilisation concrète des moyens nécessaires. Par ailleurs, nous encourageons vivement notre diplomatie nationale à poursuivre ses efforts, à rester proactive et à renforcer ses alliances stratégiques afin de faire entendre notre voix et défendre les intérêts de la RDC avec rigueur et crédibilité. ACP/ C.L

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