Élections 2023 : Félix Tshisekedi désigné candidat président de la République pour le compte de BUREC

Kinshasa, 12 décembre 2021 (ACP).- Le Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC), a décidé de désigner Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, son candidat Président de la République pour la présidentielle de 2023, au terme du 2ème congrès de cette formation politique chère au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, tenu dans la salle Marie Claire du quartier Nyawera, à Bukavu, au Sud-Kivu, du 8 au 9 décembre 2021.

Ce choix est le fruit de deux jours des travaux intense des plusieurs militants qui ont rehaussé de leur présence à cette grande cérémonie ainsi que certains sympathisants venus de tous les coins de la République et de la diaspora.

DISCOURS D’OUVERTURE ET

D’ORIENTATION DE L’AUTORITE

MORALE AU DEUXIEME CONGRES DU

BLOC UNI POUR LA RENAISSANCE ET

L’EMERGENCE DU CONGO « BUREC »

Bukavu, le 08 décembre 2021

Honorables ;

 Excellences ;

Distingués Invités, à vos titres et qualités ;

Mesdames et Messieurs,

Très respectueux Camarades,

Chers Congressistes,

C’est pour moi un réel plaisir, un honneur et une fierté légitime de vous voir si nombreux dans cette magnifique salle Marie-Claire en plein centre-ville de Bukavu, chef-lieu de la Province du Sud-Kivu où s’ouvre, pour deux jours, le deuxième Congrès ordinaire du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo, BUREC en sigle. Comblé d’une telle joie, j’ai hâte de vous exprimer mes profonds sentiments de gratitude pour avoir promptement répondu favorablement à ce deuxième grand rendez-vous de l’histoire de notre cher Parti.

Qu’il me soit permis de rendre hommage aux pères de l’indépendance qui ont milité sans relâche afin que ce pays retrouve sa souveraineté après une lutte atroce.

Honneur et reconnaissance à Joseph Kasa-Vubu, à Patrice Emery Lumumba et à tous ceux qui, comme eux, ont planté les jalons de l’indépendance politique de notre pays.

Honnêteté et sincérité m’obligent également de rendre mes hommages à tous ceux qui ont dirigé ce grand et beau pays, notamment le Président Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga (dont la traduction proximative est Mobutu le guerrier qui va de victoire à victoire sans que personne ne l’arrête), le Président Laurent Désiré Kabila et le Président Joseph Kabila.

Chacun d’eux a eu une contribution substantielle qu’il a apportée pour que vive la RDC réunie et que nous trouvions le temps de parler de démocratie aujourd’hui.

En effet, dans toute gouvernance, il y a des hauts et des bas, des réussites, des exploits et des ratés comme c’est le cas dans la vie chacun de nous.

Ce qui est important c’est de chercher à capitaliser le côté positif et instructif pour en faire un modèle.

Ici, je vois l’unité nationale, la cohésion, la paix, la solidarité et la fierté d’être congolais que tous ces dirigeants nous ont léguées en héritage et que nous devons préserver à tout prix.

Je pense également à l’actuel Président de la République, Son Excellence

Félix-Antoine TSHISEKEDI dont le Père, Son Excellence Étienne TSHISEKEDI a suscité en nous tous la fierté de militer pour l’avènement de la démocratisation du Zaïre puis de la République Démocratique du Congo.

Alors étudiant, nous avons commencé notre carrière politique par l’espérance que cette figure emblématique a plantée dans l’esprit des jeunes congolais.

Sur ses pas, Félix Tshisekedi a accédé au pouvoir après une lutte de 37 ans dans l’opposition, ce qui, pour les congolais, doit susciter en nous tous l’esprit de persévérance, car, dit-on, « Face à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non pas par la force mais par la persévérance ». Et à d’autres d’ajouter :

« Le courage et la persévérance ont un talisman magique devant lequel les difficultés disparaissent et les obstacles s’évaporent ».

Comme il n’y en a pas un sans deux, je pense tout aussi et de manière singulière à Une Dame, Celle qui tient le cœur de la plus Haute Autorité du Pays en veillant sur Ses soins, je cite, avec hommages, « Maman Denise Nyakeru », la Distinguée Première Dame, Fille attachée, par essence, à cette Province.

Je profite de cette tribune pour saluer également mes Collègues Membres du

Gouvernement avec qui nous évoluons comme des Warriors aux côtés de Son

Excellence Jean Michel Sama Lukonde Kienge, Premier Ministre.

Je cite ici Leurs Excellences Monsieur Alexis GISARO, Monsieur Aimé BOJI

SANGARA, Monsieur François RUBOTA, Monsieur Eustache MUHANZI, Monsieur

Gilbert KABANDA, Madame Claudine NDUSI et le Vice-Ministre, Monsieur AMATO

MIRINDI. Ce dont nous remercions le Président de la République pour cette marque de considération accordée aux intelligences de cette Province.

Je pense aussi à tous ceux qui ont dirigé cette Province, pour leurs contributions diverses, chacun à son nom.

Je pense, également, à une autre icône de la scène politique congolaise, lui qui

dirige actuellement la Chambre Haute du Parlement, je cite L’honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, Président du Sénat et Président National du Parti Politique

Alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDC. Qu’il trouve ici toute ma gratitude pour le soutien indéfectible et l’attention qu’il ne cesse d’accorder à notre parti et à notre modeste personne.

Et pour clore ce chapitre, je réitère toute ma reconnaissance et mon soutien à l’un d’entre les fils du Kivu, mon aîné, mon frère qui s’est distingué à plusieurs reprises comme Ministre, Porte-Parole, Président de la Chambre Basse du Parlement qu’il a dirigée avec beaucoup de perspicacité, lui, le vaillant homme, je cite Vital KAMERHE.

Alors que j’étais Administrateur de Territoire en 1998 à 2003, puis Maire de Ville respectivement de Butembo et de Beni, ensuite, Gouverneur du Nord-Kivu, ce grand homme et grand frère m’a beaucoup inspiré et m’a encouragé même quand il était passé dans l’opposition.

Qu’il trouve ici, me trouvant sur sa terre naturelle, l’expression de tout mon soutien d’abord en ma qualité d’acteur politique de ce pays, ensuite, comme fils du Kivu, à l’occasion de sa mise en liberté provisoire.

Nous aurions été dans cette salle avec nombreux autres acteurs politiques du niveau national mais deux événements majeurs les en ont empêchés.

  1. D’abord les travaux du budget exercice 2022 pour une session qui doit se clôturer dans 7 jours, soit le 15 décembre ;
  2. Ensuite, la convocation du Congrès, le 13 décembre 2021, au cours duquel

Son Excellence Monsieur le Président de la République va s’adresser à la

Nation devant les deux Chambres réunies.

Mais qu’à cela ne tienne, je salue la forte représentation des partis amis dans la salle dont les délégués peuvent se mettre débout pour recevoir les ovations des militantes et militants.

Puissiez-vous partager ici l’expression de notre reconnaissance avec tous les représentants de la puissante Société Civile du Sud-Kivu, des Confessions

Religieuses, de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), du monde scientifique, toute la notabilité de la Ville présente dans la salle et, à travers vous, toute la vaillante et hospitalière population de la Ville de Bukavu.

Sans vous, ce deuxième Congrès du BUREC n’aurait peut-être pas pu allumer ses lampions sous d’aussi belles couleurs ce mercredi 08 décembre 2021.

Que dire de vous, chers Congressistes, de nos camarades militantes et militants, sympathisants ainsi que de tous ces héros dans l’ombre, qui ont parfaitement cru et qui croient encore à notre vision prospective de Renaissance et d’Emergence de notre précieux capital commun, la RD Congo. Nous leurs disons merci infiniment (en français), matondo mingi (en lingala et en kikongo), tuasakidila (en tshiluba), aksanti sana (en kiswahili), koko bwenene (en mashi), muhongwa (en kirega)…, pour votre contribution multiforme à la tenue de cette

grande activité.

Une certaine opinion se pose certainement la question de savoir le pourquoi l’organisation de cette deuxième grand’messe de facture nationale à Bukavu plutôt qu’à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique.

En luminaire, depuis la création du BUREC en janvier 2012, une importante option avait été levée par la Direction Politique Nationale, celle d’organiser tous les grands événements du Parti de manière rotative en Province.

Pour donner corps à ce principe et, à titre illustratif, les grandes activités du

Parti ont été successivement organisées à Kinshasa, à Kisangani, à Kikwit, à

Bunia et diversement dans d’autres Provinces.

Je saisis cette occasion pour remercier toute l’équipe de la Direction Politique

Nationale qui a, depuis lors, abattu un travail de titan autour du Président a.i,

en la personne de Monsieur Jean-Marie KATOKOLYO, du 2ème Vice-Président, le Bâtonnier MBERE MOBA. J’associe à ces remerciements l’ensemble de l’équipe du Secrétariat Politique National. Tous, nous sommes témoins des résultats de leur travail.

Fidèles à nos textes, nous avons organisé le 1er Congrès du 13 au 15 novembre 2015, à Goma.

Aujourd’hui, le BUREC tient son deuxième Congrès à Bukavu, dans l’ancien Nyalukemba et Costermansville – du colon belge Paul Costermans – le prestigieux chef-lieu du Kivu depuis le Congo-Belge de Léopold II, en passant par les premières années du Congo post-indépendance jusqu’en 1988 en pleine deuxième République, avant l’éclatement du Kivu en trois Provinces distinctes à savoir le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, province hôte des présentes assises.

BUKAVU, c’est cette mémorable Ville de la victoire militaire du Major Vangu et du Colonel Mulamba sur le mercenariat de Jean Schramme en 1967.

Bukavu, c’est aussi cette terre sacrée où reposent en paix éternelle Leurs

Eminences Messeigneurs martyrs Christophe Muzihirwa, Emmanuel Kataliko et Charles Mbogha. Bukavu, c’est finalement la ville génitrice d’un important nombre des leaders politiques et sociaux bien actifs, aussi bien dans la sphère politique que dans la société civile congolaise.

L’occasion nous est offerte pour saluer respectueusement notre Prix Nobel de la Paix, le Professeur Docteur Denis Mukwege, pour avoir porté haut le drapeau national congolais sur l’échiquier international.

BUKAVU, c’est tout aussi un choix judicieux parce que cette Ville est trop intellectuelle, trop intelligente, Ville des débats, parfois Ville des polémiques.

BUKAVU, c’est aussi, d’un point de vue personnel, cette Ville dans laquelle le jeune Julien PALUKU a successivement reçu baptême, première communion et confirmation par les soins du Père Georges DEFOUR.

BUKAVU, c’est enfin, cette terre qui a offert au jeune étudiant Julien PALUKU l’occasion d’aiguiser son sens de planification dans son Alma Mater, l’Institut Supérieur de Développement Rural, ISDR-BUKAVU.

Comme vous pouvez le constater, cette activité aurait dû avoir lieu en 2020.

Mais, à la suite des mesures de restriction édictées par le Gouvernement pour barrer la route à la propagation de COVID-19, la Direction Politique Nationale avait décidé judicieusement de reporter la tenue du deuxième Congrès de notre

Parti.

En organisant son deuxième Congrès dans l’une des Provinces de l’Est du pays, notre pensée va à l’endroit de tous ces vaillants soldats qui meurent sur le champ d’honneur pour défendre l’intégrité de notre territoire.

Nous compatissons tout autant avec la population meurtrie, du Haut-Katanga au Bas-Uélé en passant par le Tanganyika, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, l’Ituri et le Haut-Uélé, confrontée à une guerre asymétrique et à un foisonnement des groupes armés locaux qui rendent la vie difficile à leurs compatriotes sans raison aucune.

Je rends un vibrant hommage au Chef de l’Etat, Son Excellence Félix

Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, ainsi qu’à toute l’équipe gouvernementale des Warriors, conduite par le Premier Ministre, Son Excellence Monsieur Jean-Michel SAMA LUKONDE, qui s’activent tous, nuit et jour, afin de mettre un terme à ce terrorisme qui freine énormément le développement et l’émergence de la

RDC.

– Très chers Camarades du Parti ;

M’adressant spécialement à vous, je tiens à rappeler que dans l’unité, le

BUREC se sent fort ; dans l’unité, le BUREC gagne ; dans l’unité, le

BUREC apporte sa pierre à l’édifice. Nous n’avons pas horreur des coalitions pour autant que nous n’y perdons pas notre marque. Nos succès électoraux de

2018-2019 sont tributaires de cette souplesse.

Ce n’est donc pas en parasites que nous composons avec les autres, mais par réalisme dans un univers complexe. Nous remercions, pour cela, les Leaders des Partis Politiques avec qui nous avons constitué notre Regroupement Politique dénommé : Alliance des Acteurs pour la Bonne gouvernance du Congo, AABC en sigle. Qu’ils trouvent ici l’expression de nos sentiments de reconnaissance.

Pour rappel, le BUREC, pris seul dans son regroupement, a tiré son épingle du jeu avec un total de 11 Députés Nationaux, 15 Députés Provinciaux (dont un Président de l’Assemblée Provinciale de l’Ituri, 1 Rapporteur de l’Assemblée Provinciale de la Tshopo, 1 Rapporteur Adjoint de l’Assemblée Provinciale du Bas-Uélé), 1 Gouverneur de Province au Nord-Kivu, 1 Sénateur, plusieurs Ministres Provinciaux et 1 Ministre National.

Forts de ces résultats très encourageants à l’issue de la toute première expérience dans une compétition au fond des urnes, nous ne sommes pas encore prêts à faire cavalier solitaire. Plus clairement, nous comptons encore sur nos alliés comme ils peuvent également continuer à compter sur nous. Et c’est le sens de notre appartenance à l’Union Sacrée de la Nation, pilotée de main de Maître par Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, Président de la

République et Chef de l’Etat.

Je tiens, ainsi, à remercier chacun et chacune d’entre nous pour les acquis obtenus pendant cette expérience combien riche en leçons. Que vous ayez été candidats, que vous ayez accompagné ou soutenu un candidat, que vous ayez voté pour la première fois, que vous ayez peaufiné des stratégies pour un ou plusieurs de nos candidats, que vous ayez fait partie de l’équipe de campagne de nos candidats, que vous ayez été colistiers, que vous ayez été témoins ou que vous ayez patienté longtemps dans les files d’attente des bureaux de vote, que vous ayez dépensé autant d’énergie et des moyens, que vous ayez pris plusieurs risques en soutenant les différents tickets BUREC, vous avez fait entendre votre voix et vous avez fait la différence pendant une campagne aussi serrée qu’agitée. Soyez-en remerciés tous et sentez-vous honorés par ce sentiment de profonde gratitude.

– Mesdames et Messieurs, Très chers Camarades ;

Le Parti progresse grâce à vous. Il progresse parce que vous avez réaffirmé l’esprit de l’unité qui a triomphé de la dépression, l’esprit qui a permis au Parti de quitter les tréfonds de la peur d’affronter le seuil de représentativité pour rejoindre les sommets de l’espérance.

Nous sommes d’ores et déjà une famille, une grande famille, car nous partageons une histoire commune ponctuée de plusieurs événements, parfois inédits.

Partout où l’un d’entre nous se trouve, il sait se souvenir de cette histoire que nous avons écrite ensemble et que nous continuons à écrire. J’en suis convaincu, car vous avez cru en l’idéologie et au noble combat qui est le nôtre.

La loyauté étant l’une des valeurs cardinales qui fondent notre projet de société, nos options et postures ont toujours été dictées par le souci de demeurer disponibles pour la cause de la Nation et du Peuple congolais.

Toute adhésion au BUREC prend alors le sens implicite d’un renoncement à soi et d’une mise en tablier pour servir avec acharnement la République Démocratique du Congo dans les multiples péripéties de son cheminement tortueux.

– Mesdames et Messieurs, Très chers Camarades ;

Je salue particulièrement le courage et le dévouement des jeunes et des femmes, BUREC. Sans vous les femmes, sans vous les jeunes, sans votre engagement militant et votre fidélité à la cause du Parti, l’avenir sera incertain et l’espoir chancelant. Restez donc mobilisés, pour votre Parti et pour vous-mêmes. Restez vigilants pour ne pas céder aux chants de sirène qui tenteront toujours de vous distraire ou même de vous emporter.

– Mesdames et Messieurs, très chers camarades

A chaque tenue de nos activités, j’ai toujours partagé avec vous une réflexion autour d’un thème.

Aujourd’hui je vais parler brièvement du LEADESHIP TRANSFORMATIONNEL pour nos pays africains et particulièrement pour la République Démocratique du

Congo.

En effet, nous sommes restés longtemps prisonniers des modèles coloniaux bons pour une époque mais à mon avis, moins adaptés à l’évolution actuelle du

monde.

Ainsi par exemple, nous avons nos économies basées sur la production et les exportations.

Nous avons un système éducatif inadapté aux réalités locales, au point qu’à la fin d’un cycle, beaucoup d’élèves ou d’étudiants ne savent pas exactement en quoi sont-ils utiles à la société.

Nous avons également des systèmes politiques copier-coller qui déstructurent, parfois, la cohésion et l’unité.

Et pourtant, les pays qui nous les ont légués ont pris des siècles pour les expérimenter avant d’en faire des modèles.

Aujourd’hui ces systèmes passés sous les filtres des essais-erreurs ailleurs, nous sont imposés sans être passés par les mêmes filtres d’expérimentation chez nous.

La conséquence sur nos pays africains, c’est de mettre en pratique des systèmes politiques avec la même vitesse que ceux qui les ont expérimentées pendant

100 ou 200 ans.

Le risque qui apparaît est que nous sommes comme dans le Bateau Titanic qui heurte un Iceberg, et ainsi obligés de nous jeter à l’eau sans avoir suivi un seul entraînement de natation.

Il s’en suit comme tout le monde peut s’y attendre la noyade collective.

C’est ça l’Afrique, c’est ça, parfois, la RDC.

Nous sommes noyés et/ou noyautés même.

Nous sommes étranglés par l’eau, cherchant qui FMI, qui Banque Mondiale, qui

ONG pour tenter de nous sauver.

Cela nous rappelle René DUMONT qui parlait de l’Afrique noire mal partie ou de l’Afrique étranglée.

Ensuite pour nous sauver ou tenter de nous sauver de la noyade, nous sommes soumis sous perfusion.

Il suffit que celui détient la perfusion l’arrête pour que mort s’en suive.

C’est ça nos pays africains, difficiles de se détacher des perfusions devenues permanentes.

Voilà pourquoi, ma contribution ce jour comme l’un des acteurs politiques congolais, c’est d’appeler réellement à UN LEADERSHIP TRANSFORMATIONNEL pour nos pays africains.

Ce leadership se veut transformateur parce qu’il doit entraîner des changements radicaux positifs, il doit porter sur l’innovation pour contribuer à la transition vers la durabilité.

Il s’agit pour les dirigeants africains d’apprendre à apprendre, d’opérer un certain nettoyage des croyances, de savoir élargir les horizons, de voir au-delà de leurs intérêts pour envisager ceux d’autrui, de la société et de la collectivité.

Cela nous manque pour innover et agir différemment. La conséquence c’est de marquer les pas sur place depuis les indépendances jusqu’à ce jour.

Marchant sur des sentiers battus par autrui, nous ne savons pas détecter les pièges dans lesquels nous tombons le plus souvent.

Mais que faire ?

Chacun des leaders devrait réaliser 4 moments :

  1. Créer une vision inspirante du futur désirable ;
  2. Motiver et inspirer les gens à s’engager dans la vision ;
  3. Gérer la réalisation de la vision ;
  4. Entraîner et construire une équipe pour la réalisation de la vision.

Mais qu’est-ce qu’on observe çà et là ?

Une vision est souvent annoncée mais personne ne connaît la motivation. Et même celui qui l’annonce ne l’encadre peut-être pas ou n’en fait aucun suivi et surtout ne forme personne pour réaliser la vision.

C’est ainsi que nous attendons des visions qui se meurent d’elles-mêmes après leurs annonces fracassantes.

Voilà le sens de l’interpellation que je fais pour que le Congrès du Burec soit une occasion de nous interroger sur nous-mêmes en évaluant les 4 étapes ci-haut évoquées pour nous mesurer à l’épreuve des évidences.

Le leadership transformationnel doit donc rassembler les compétences nécessaires pour réaliser les transformations voulues.

Au prochain Congrès en 2026, nous pensons apporter des réponses nécessaires à ces interrogations.

C’est ici le lieu de remercier encore une fois toutes les personnes avec qui nous avons muri l’idée d’initier le Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du

Congo. Partout où elles sont, qu’elles sachent que les œuvres des Grands hommes ne meurent pas et qu’elles soient rassurées que notre œuvre demeurera à jamais.

Demeurons à l’école de ceux qui luttent en apprenant avec modestie à l’école de ceux qui vainquent.

Ainsi, notre objectif demeure celui de « persévérer au service du peuple, avec plus d’efficience ».

Notre responsabilité est de « veiller à l’enracinement du BUREC en RDC ».

Notre engagement est de « rester fidèle aux idéaux du parti et aux valeurs communes ».

Notre pari est de « faire du BUREC un parti avec rayonnement nouveau pour hisser haut son étendard et porter haut la flamme allumée dix ans durant ».

Ensemble et avec la grâce de Dieu, continuons à aller de l’avant et rappelons au monde les raisons qui fondent notre engagement politique qui fait nous soyons l’un de grands partis politique de la RDC.

Mesdames et Messieurs, très chers congressistes, Ainsi dit, il nous a plu de placer ce deuxième Congrès ordinaire du BUREC sous le signe du relèvement du sentiment patriotique derrière les institutions démocratiques du Pays et dans quelques heures, il vous appartiendra de lever les grandes options.

Que vive la République Démocratique du Congo ;

Que vive le pluralisme politique ;

Que vive le Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo.

Je vous remercie.

ACP/C.L/KJI

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