Elections en RDC : des Congolais de  Belgique, France et Afrique du Sud s’enrôlent

Bruxelles, 25 janvier 2023 (ACP).– Pour la première fois, dans l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC), les Congolaises et Congolais de l’étranger vont accomplir leur devoir civique, en participant aux élections, pour faire leur part dans le choix de futurs dirigeants du pays.

Sur cinq pays retenus, trois ont démarré  cette opération, mercredi, dans l’Aire opérationnelle 2 (Ao2). Il s’agit de la Belgique, la France et l’Afrique du Sud. Les Etats-Unis et le Canada attendent leur tour lors du lancement, dans un mois, des opérations dans l’Aire opérationnelle 3 (Ao3) comprenant les provinces de la partie Est de la RDC.

Pour ce faire, ils doivent se munir d’un passeport congolais en cours de validité ou d’une carte consulaire, cumulativement avec une carte de séjour, en cours de validité, ou une attestation de résidence, selon la loi électorale :

Lancement des opérations d’enrôlement des Congolais résidant en Belgique

Les opérations d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant en Belgique, pour les élections générales de décembre prochain, ont débuté mercredi à l’ambassade de la République démocratique du Congo à Bruxelles.

L’ambassadeur de la RDC en Belgique présente sa carte d’électeur

« Ce jour 25 janvier 2023, la CENI vient de lancer officiellement l’opération d’identification et d’enregistrement des électeurs de Belgique », a déclaré Didi Manara Linga, 2ème vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, arrivé le même jour dans la capitale belge.

Il a indiqué que toutes les opérations se dérouleront, pendant un mois, au sein de l’ambassade « parce que notre loi insiste sur  la territorialité des actes »,

M. Manara a appelé « tous les Congolais en ordre avec la législation congolaise » à s’enrôler. Il a aussi promis d’accorder des accréditations aux organisations citoyennes qui le souhaitent pour venir suivre le déroulement des opérations.

L’ambassadeur de la RDC en Belgique, M. Christian Ndongala Nkuku, a été parmi les premiers à accomplir ce devoir civique et à recevoir sa carte d’électeur, suivi  des diplomates de la représentation congolaise.

Très peu de personnes se sont déplacées pour se faire enregistrer, a constaté l’ACP. Cela est sans doute dû à l’absence d’une campagne de sensibilisation des personnes concernées. Didi Manara a promis d’y remédier, en concertation avec les services de l’ambassade, et avec le concours des associations des Congolais de Belgique.

France : le centre d’enrôlement installé à l’ambassade

Dans la capitale française où le 1er  Vice-président de la CENI, Bienvenu Ilanga, dès son arrivée, a échangé avec une délégation des Congolais, afin de les sensibiliser à un enrôlement massif, a indiqué la CENI.

Le centre d’inscription

Le centre d’enrôlement est érigé dans l’enceinte de l’ambassade de la RDC située sur 32 Cours Albert 1er, 75008 Paris 8e arrondissement. Le centre ouvrira chaque jour de 8h à 18h. Au total, 4 machines sont disponibles  pour enrôler le plus grand nombre des Congolais résidant en France.

Les compatriotes ont salué l’engagement de la CENI à tenir à l’organisation des élections avec une participation des Congolais de la diaspora. Le vœu est de maximiser la sensibilisation à travers une communication active et à grande échelle.

Afrique du Sud : une délégation de la CENI à pied d’œuvre

En Afrique du Sud où elle conduit une délégation de la Centrale électorale, Mme Patricia Nseya, a accompli le même acte dans l’espoir de voir davantage des compatriotes répondant aux critères établis, a appris, le même jour,  l’ACP de la CENI.

La Rapporteure de la CENI dans le centre d’inscription

Étant une question de souveraineté, nos représentations diplomatiques sont en première ligne pour favoriser la réussite de cette opération.

« Pour se faire enrôler en Afrique du Sud, les documents de séjour suivants sont également admis : visa de résidence temporaire, visa de travail, visa pour personne dépendant d’un porteur de résidence permanente, visa pour conjoint (e) d’une personne ayant un visa de travail, visa d’affaires, visa de retraite, résidence permanente. Chaque requérant devra disposer des informations utiles sur son identité et ses origines », a conclu la source.

ACP/

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