Kinshasa, 30 avril 2025 (ACP).- Le gouvernement de la République démocratique du Congo a été invité mercredi, à régler les conditions salariales des enseignants « avec effet immédiat », lors d’une déclaration lue à l’occasion de la Journée nationale de l’enseignement célébrée le 30 avril de chaque année.
« Après échanges, débats et délibérations, dans un esprit de liberté syndicale, les organisations formulent les recommandations à l’attention du Gouvernement afin de régler les conditions salariales des enseignants avec effet immédiat », a déclaré Godefroid Matondo, président de la confédération démocratique du Travail (CDT) de syndicat des enseignants du ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté.
Parmi ces recommandations, il a nommément cité le paiement sans délai du salaire du mois d’avril 2025, le versement d’une avance de 50. 000 francs congolais par enseignant sur les 100. 000 francs promis, conformément aux résolutions de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndicats et ministère de l’Éducation nationale tenue à Bibwa en 2024.
A cela s’ajoutent, l’augmentation de l’enveloppe allouée à la prime d’encadrement de la paie au bénéfice des agents et cadres des services centraux du ministère, l’activation effective des travaux d’élaboration de la politique salariale des agents publics de l’État, conformément à la vision du Président de la République.
En outre, Godefroid Matondo a insisté sur l’assurance du paiement régulier des salaires dus aux personnels enseignants du secteur privé et la levée de toutes les restrictions entravant l’exercice de la liberté syndicale, tel que garanti par l’article 38 de la Constitution.
L’uniformisation de la prime liée à la gratuité de l’enseignement évoquée
Par ailleurs, le président de la CDT de l’éducation nationale, a également évoqué le problème de l’uniformisation de la prime liée à la gratuité de l’enseignement sur toute l’étendue du territoire national. Cette syndicat des enseignants a, également fait appel au respect des conventions signées avec les confessions religieuses partenaires de l’éducation, ainsi que l’octroi d’une retraite digne aux enseignants éligibles, en reconnaissance de leurs années de service.
L’extension de l’implantation de la Sainte-Saphe dans toutes les provinces, accompagnée d’une sensibilisation adéquate et d’une identification efficace des bénéficiaires, l’accélération de l’implantation de la mutuelle de santé du personnel enseignant (MESPE) dans les provinces non encore couvertes, et l’amélioration de la qualité des soins de santé dispensés aux enseignants. Doivent être urgentes ont été également rappelé.
L »intersyndical des enseignants du ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté a toujours milité à travers diverses déclarations pour faire attendre sa voix au gouvernement en demandant, notamment de prendre toutes les dispositions avec toutes les structures de paie de sorte que les enseignants soient rémunérés au même moment.ACP/C.L.