Kinshasa, 11 octobre 2023 (ACP).- Soixante inspecteurs de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, en République démocratique du Congo, ont signé mercredi, à Kinshasa, un acte engagement visant à éradiquer les mauvaises pratiques dans le milieu scolaire, lors de la clôture de l’atelier d’élaboration dudit manuel. « J’invite tous les inspecteurs à la lutte contre les antivaleurs. Ainsi, quiconque ne va se mettre au pas sera sanctionné administrativement ou pénalement suivant les dispositions de l’acte d’engagement qui venait d’être signé », a déclaré le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba.
« En ce qui concerne les recommandations, je ménagerai aucun effort pour rencontrer celles qui m’ont été adressées », a-t-il dit. Il a précisé que la dotation en outils de travail retenue par les recommandations formulées est importante, expliquant que sa méthodologie de travail est connue : ‘’réflexion-action’’. Le ministre Mwaba a demandé que l’état de besoins chiffré lui soit déposé pour engager les dépenses durant la période des débats sur l’élaboration du budget, exercice 2024, au Parlement. Et d’ajouter : « la gratuité de l’enseignement devenue irréversible et non négociable, il est temps de mettre le cap sur la qualité de notre système éducatif ». Il a fait savoir que l’acte engagement sera également signé par l’inspecteur général vis-à-vis du ministre et tous les autres inspecteurs, partant des inspecteurs généraux adjoints jusqu’à l’inspecteur itinérant. L’ossature de ce manuel des procédures a été présentée et une commission ad hoc mise en place pour le finaliser et soumettre à la signature du ministre de Tutelle. « Nous venons de signer l’acte d’engagement pour sécuriser l’examen d’Etat, car depuis un certain moment, nous avions perdu des valeurs d’antan », a laissé entendre l’inspecteur Provincial principal de la province éducationnelle de Kinshasa Mont-Amba, Vital Lumbala. Il s’est dit ému par la contribution apportée à l’amélioration du système éducatif des enfants qui, selon lui, sont l’avenir de la patrie. Ouverts le jeudi 05 octobre, ces travaux ont permis à l’Inspection générale d’améliorer le système d’évaluation par l’élaboration d’un manuel des procédures. Ils ont permis d’identifier les problèmes liés à l’organisation de l’Examen d’Etat et en définir les pistes de solution ; clarifier la gestion du Centre national d’organisation (CNO) sur le personnel, sur la logistique et sur les finances ; rappeler les fondamentaux et les innovations de l’institution Examen d’État à consigner dans un manuel des procédures ; et enfin, actualiser le Règlement général de l’Examen d’Etat. ACP/