Kinshasa, 18 mai 2023 (ACP).- La note circulaire sur les frais de scolarité de l’année 2023-2024 a été signée, jeudi à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, a appris l’ACP dudit ministère.
« Cette note circulaire fixe les frais scolaires dans les établissements publics d’enseignement maternel, secondaire et technique, consolidant la gratuité de l’enseignement primaire public en application depuis l’année scolaire 2019-2020, aussi bien sur toute l’étendue de la RDC que dans des écoles consulaires établies dans différents pays ; et les frais scolaires dans les établissements privés agréés d’enseignement maternel, primaire, secondaire et technique », a fait savoir la source.
« Il faut retenir que le minerval a été maintenu au prix de 1.000 FC, ainsi que le bulletin », a-t-elle ajouté.
« Il a été interdit d’exiger des frais fantaisistes aussi bien pour les institutions provinciales que pour les confessions religieuses. Est prohibée toute retenue à la source des dîmes, offrandes, actions de grâce, aumônes des enseignants par les gestionnaires des établissements scolaires », a poursuivi la même source.
Il faut savoir que l’arrêté ministériel du gouverneur fixant les frais, devra être au préalable envoyé au Secrétariat général à l’EPST pour contrôle de conformité et approbation par le ministre ayant dans ses attributions l’Enseignement primaire, secondaire et technique au niveau national.
Cette note circulaire sur les frais de scolarité de l’année 2023-2024 a été signée par le ministre sectoriel, Tony Mwaba, après validation par tous les partenaires éducatifs.
La CADECO sollicite la prise en charge de la paie des enseignants
Par ailleurs, le président du conseil d’administration de la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO SA) accompagné du directeur général et du directeur technique de cette entreprise, ont été reçus, jeudi, par le ministre de l’EPST, en vue de trouver des solutions idoines et pérennes à la difficulté qu’éprouvent certains enseignants de la part des opérateurs de la paie, surtout dans des zones où il n’existe pas de banques commerciales.
La CADECO entend ainsi collaborer avec l’EPST pour la prise en charge de la paie des enseignants.
A l’issue de cette séance de travail, le ministre de l’EPST a fait remarquer quelques défis auxquels est confronté son secteur.
« Il y a la question de la paie régulière et effective des enseignants. A ce jour, le gouvernement n’est pas en retard, ni des frais de fonctionnement, ni des salaires ; mais, malheureusement, des opérateurs qui ont été recrutés et engagés dans la paie des enseignants, certains ont démontré leurs limites. Nous sommes en train de réfléchir pour voir comment, dans les zones où la paie n’est pas effective, elle l’être de manière effective et régulière », a-t-il signalé.
Enfin, le ministre Tony Mwaba a souligné que le travail va continuer pour inventorier tous les coins à problème, et aboutir à la délocalisation de la paie des enseignants chez certains opérateurs pour l’orienter vers la CADECO. ACP/