Kinshasa, 29 septembre 2023 (ACP).- Les élus républicains à la Chambre des représentants des Etats-Unis ont ouvert l’enquête en destitution visant le président démocrate Joe Biden, quelques semaines après que le président de la Chambre, Kevin McCarthy, y a donné son feu vert, selon Chine Nouvelle.
Ils accusent M. Biden d’avoir profité du pouvoir que lui conférait sa fonction de vice-président pour aider son fils Hunter à conclure de lucratives affaires à l’étranger et d’avoir bénéficié personnellement de cette « corruption ». Le 12 septembre, M. McCarthy a demandé l’ouverture d’une enquête en vue de la destitution du président.
Lors de la première audition organisée jeudi par la commission de surveillance et de responsabilité de la Chambre, le président de celle-ci, James Comer, a accusé Joe Biden d’avoir menti au sujet des transactions commerciales des membres de sa famille. « Le peuple américain demande des comptes sur cette culture de la corruption« , a-t-il lancé.
Les démocrates répondent qu’il n’y a aucune preuve que M. Biden ait reçu quelque argent que ce soit ou qu’il ait été impliqué dans les affaires de son fils.
Le représentant démocrate Jamie Raskin a ainsi déploré que ses collègues républicains aient présenté 12.000 pages de relevés bancaires qui n’incluaient pas un seul centime versé au président.
L’un des témoins cités, le professeur de droit Jonathan Turley, a également dit que les preuves que les républicains avaient rassemblées jusqu’à présent n’étaient pas suffisantes pour étayer leur thèse.
La Maison Blanche a rejeté à plusieurs reprises l’affirmation du groupe républicain à la Chambre des représentants selon laquelle Joe Biden aurait abusé du pouvoir de sa fonction pour enrichir sa famille. A la veille de l’audition de jeudi, elle a publié un mémo de 15 pages réfutant les allégations du GOP.
Ian Sams, porte-parole du bureau du conseiller juridique de la Maison Blanche, avait dit dans un communiqué mardi que les républicains essayaient simplement de détourner l’attention du « shutdown » imminent de l’administration fédérale qui pourrait commencer ce week-end si le Congrès ne parvenait pas à s’entendre.
ACP/Kayu