Kinshasa, 27 octobre 2022 (ACP).- Amnesty International a publié les résultats de son enquête sur les violations des droits de l’homme présumées commises par les belligérants et a dénoncé des violations des droits humains alors que les pourparlers pour la paix au Tigré entre rebelles et gouvernement éthiopiens entraient mercredi dans leur deuxième jour en Afrique du Sud, ont rapporté jeudi des agences internationales de paix.
« Depuis le début du conflit, nous avons constaté de graves violations des droits humains qui pourraient s’apparenter à des crimes contre l’humanité et à des crimes de guerre. Certaines des violations des droits de l’homme que nous avons documentées incluent des viols et des violences sexuelles, brutales et choquantes », a expliqué Fisseha Tekle, chercheur d’Amnesty International pour l’Ethiopie et l’Erythrée.
Des atrocités présumées commises par les différentes parties, sans exception souligne l’organisation de défenses des droits de l’homme.
« Les viols et les violences sexuelles que nous avons documentés en tant qu’Amnesty International ont été commis par toutes les parties au conflit. Aucune n’est épargnée. Toutes sont concernées », confirme le chercheur.
Près de deux ans après le début des hostilités, le conflit au Tigré a déjà fait un demi-million de morts et plongé des millions de personnes dans la précarité, selon une estimation des Etats-Unis.
ACP/KHM/ODM/MNI/HBB