Kinshasa, 13 mai 2024 (ACP).- Près de 64.000 candidats ont débuté les épreuves hors-session de l’Examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP), dont le coup d’envoi a été donné lundi à partir de Mbuji-Mayi, province du Kasaï oriental (centre de la République démocratique du Congo (RDC), au cours d’une cérémonie
« Pour la présente édition, sont attendus plus de 63.750 participants, dont 48.200 venus des centres de formation et 15.555 des instituts de formation répartis à travers 425 centres de passation », a indiqué Antoinette Kipulu, ministre de la Formation professionnelle.
« Ces épreuves hors-session sont constituées de la rédaction et des épreuves en situation d’intégration programmées du 13 au 26 mai prochain sur toute l’étendue de la RDC. Elles seront suivies des épreuves de la session ordinaire prévue du 01 au 04 juillet », a-t-elle précisé.
Antoinette Kipulu a mis également l’accent sur l’accroissement de l’effectif cette année par rapport aux années précédentes
qui avaient enregistré respectivement 9.390 apprenants (2023), 7.419 participants (2022) et 8.805 apprenants (2021).
« Cet accroissement de l’effectif est le résultat de l’octroi des arrêtés d’agrément aux centres privés et de la création des centres publics et conventionnés », a-t-elle expliqué.
La ministre de la Formation professionnelle a en outre indiqué que cette progression s’explique par « un bon climat de confiance entre le ministère et les nouveaux partenaires », ainsi qu’aux réformes initiées par le ministère, en vue d’ « un système de formation professionnelle cohérent et efficace pour atteindre l’adéquation formation-emploi ».
« La formation professionnelle vient donner l’accès à des millions des congolais désœuvrés l’opportunité de d’apprendre un métier, afin de réduire le taux de chômage », a-t- elle dit.
L’Examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP) a été institué en 2021, afin de combler le déficit en matière de certification, particulièrement dans le secteur de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage des métiers.
Face à la multiplicité des titres, le ministère avait jugé bon d’organiser cet examen structuré en trois étapes à savoir, les préliminaires, la hors-session et la session ordinaire, afin de permettre aux apprenants d’obtenir des titres reconnus.
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