Examen d’État 2024 : les candidats doivent travailler dans la quiétude et la confiance(Vice-ministre de l’Education nationale)

Kinshasa, 23 juin 2024(ACP).-  Les élèves candidats à l’Examen d’État édition 2024 en République démocratique du Congo ont été invités à travailler dans la quiétude et à donner le meilleur d’eux-mêmes pendant la passation des épreuves, lors d’une interview accordée dimanche à l’ACP à l’Aéroport international de N’djili.

« Tous les candidats finalistes doivent travailler dans la quiétude, dans la confiance en soi et à donner le meilleur d’eux-mêmes, afin d’obtenir le diplôme d’État qui ouvre les portes des études universitaires », a déclaré Jean-Pierre Kezamudru, vice-ministre de l’Education nationale et initiation à la nouvelle citoyenneté.

« Le message particulier du gouvernement que je porte un est un message d’encouragement à tous les finalistes. C’est un dernier virage pour ces finalistes qui terminent leurs études secondaires avant de commencer les études universitaires », a-t-il dit avant d’embarquer à bord d’un avion à destination de Kolwezi dans la province du Lualaba (sud-est du pays), où il va superviser la tenue de la session ordinaire de ces épreuves.

En République démocratique du Congo, l’Examen d’Etat est considéré comme une évaluation des connaissances acquises par les élèves depuis la préscolaire jusqu’à la fin du cycle des humanités.

Lors des épreuves hors sessions de l’Examen d’Etat édition 2024, tenues au mois de mai dernier, 952.334 élèves finalistes avaient pris part, répartis dans 2.959 centres sur l’ensemble du territoire national. 

Les finalistes, lors de la passation des épreuves hors sessions de l’Examen d’Etat édition 2024

Cependant, 13 centres ont fonctionné hors des frontières de la RDC, dont 2 à Luanda et à Cabinda (Angola), 1 à Kampala (Ouganda), 1 à Kigali (Rwanda), 5 à Bujumbura (Burundi) et 4 à Kigoma (Tanzanie).

S’agissant des élèves déplacés candidats à l’Examen d’Etat, ils  ont été invités à se rendre aux bureaux des pools secondaires les plus proches afin d’être identifiés et de permettre aux services techniques de prendre des mesures nécessaires pour leur prise en charge aux épreuves.  

Jean-Pierre Kezamudru, nommé vice-ministre de l’Education nationale et initiation à la nouvelle citoyenneté au sein du Gouvernement Suminwa, a pris ses fonctions le 13 juin dernier à l’issue de la remise et reprise avec son prédécesseur.

Jusqu’avant sa nomination, il était député national et président du conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP).

Lors de ses adieux aux agents et cadres de l’ACP, Jean-Pierre Kezamudru avait déclaré : « Je suis dans la douleur, une douleur de séparation parce que je n’ai pas terminé mon mandat en tant que président du conseil d’administration, maintenant que je suis nommé. En ce moment où vous ne me verrez plus physiquement, que le saint esprit nous guide, qu’il illumine la pensée de tout un chacun afin que tous ensemble, chacun là où il sera, donne le meilleur de lui-même pour le bien suprême de notre maison ».

« Maintenant qu’il a plu au Chef de l’État Félix Tshisekedi de me nommer vice-ministre de l’Education nationale et Initiation à la nouvelle citoyenneté, je ne saurai pas vous faire des promesses mais mon attention sera focalisée sur l’ACP qui est la première agence en matière de l’information et de la communication dans notre pays. Nous verrons dans la mesure du possible ce que nous pouvons faire, une fois installé avec mon titulaire », avait ajouté le nouveau vice-ministre.

Au cours de la remise et reprise en tant que vice-ministre, Jean-Pierre Kezamudru avait exprimé sa détermination à incarner la vision du Chef de l’État dans le secteur de l’éducation, en mettant l’accent sur la qualité de l’enseignement, l’accès équitable à l’éducation pour tous les enfants et la promotion des valeurs de citoyenneté.

Il avait pris l’engagement de mettre en œuvre, en étroite collaboration avec la ministre titulaire, les politiques et les réformes nécessaires en vue d’améliorer le système éducatif du congolais, mais surtout dans la poursuite de la gratuité de l’enseignement, tel que voulu par le Président de la République, Félix Tshisekedi.

La cérémonie de remise et reprise a été, en outre, l’occasion pour le nouveau vice-ministre d’échanger avec le personnel de pour lui d’échanger avec le personnel de son ministère et de leur exprimer sa volonté de travailler en synergie avec eux afin de relever les défis auxquels ce secteur est confronté.

ACP/

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